KATUTURA


mardi, juin 14, 2005
 
On a brûlé "l'accord de la honte" à la place de la Riponne.


Un an après la signature de l'accord entre Blocher et le Conseil d'Etat vaudois,
la lutte continue! Nous ne serons pas les complices de cette politique d'asile ignoble.
Rendez-vous ce mardi 14 juin à 17h, esplanade de Montbenon à Lausanne.
Nous y étions donc!

Les sympathisants des requérants déboutés rappellent qu’il y a un an était signé
«l’accord de la honte», entre le Conseil d’Etat vaudois et le département
de Christoph Blocher. Cet accord fixait le réexamen par Berne de dossiers de requérants déboutés vaudois et débouchait sur la fameuse situation des «523».
Le feu va réduire en cendre ce papier. Symboliquement, publiquement!

Les gens qui descendent dans la rue pour dire, ensemble,
NON à l'injustice, NON aux déportations veulent éviter CECI:



Le 7 juin 05 restera une triste date dans l'histoire du canton de Vaud. Nedim, jeune bosniaque survivant des camps d'extermination serbes
a en effet été expulsé de Suisse par les services de
Jean-Claude Mermoud après 8 ans de vie en Suisse.
Communiqué de la Coordination

La lutte continue

Je viens de recevoir le rapport sur les migrations en Afrique australe.
Dans ces pays que j'ai le privilège de connaître parce que j'y ai vécu, les réfugiés
se comptent par millions. Il y a de la dureté de la part des gouvernements respectifs
envers les réfugiés mais il y a aussi de la souplesse. Une inévitable tolérance.
Un accueil même de la part de la population!



Chez nous, avec nos quelques milliers d'étrangers, une poussière,
nos autorités travaillent dans la PEUR. Ils bricolent n'importe quoi.
Pour sauver la face, tout en les renvoyant au goutte à goutte. Presque en cachette
s'ils le pouvaient! Quant à nous les opposants, force nous est de bricoler aussi,
le mieux que nous pouvons. Mais nous avons besoin d'une réflexion plus poussée,
d'un engagement plus militant, plus organisé.
Et si les Eglises signent des déclarations pour la défense
des demandeurs d'asile déboutés, on aimerait les voir, sous la pluie, avec nous,
en chair et en os, protester. La lutte pourrait ensuite nourrir la prière.