KATUTURA


mardi, décembre 07, 2004
 
En page 7 de 24heures d'aujourd'hui, mardi,

je lis "…les ramifications helvétiques de la corruption". Sous titre:
"criminalité économique", puis: l'ONU enquête sur les malversations
de l'ancien programme "Pétrole contre nourriture"…
(programme géré par l'ONU entre 1996-2003) et, selon Gilles Labarthe
toujours dans 24heures:



"Une gigantesque fraude, réalisée avec la complicité d’individus et de compagnies
étrangères, rappelle le Bureau des comptes du Congrès américain
(General Accounting Office, GAO). L’opération aurait permis
un détournement d’environ 4,4 milliards de dollars,
au profit de Saddam Hussein et de son entourage, mais aussi
de firmes occidentales, entre autres suisses et françaises".

Et c'est Mark Pieth, chargé par l'ONU de mener une enquête qui informe,
et va continuer d'informer en 2005 à Berne. Plus loin:

"il est clair que les grandes sociétés multinationales ont joué
un rôle central dans le domaine de la corruption, même si dans bien des cas
c’était sur sollicitation. On ne peut toutefois bien comprendre la macro-criminalité
si l’on ne se s’intéresse pas à la base… "



J'essaie de comprendre cela avec l'aide de Jésus qui, Lui, s'intéressait à la base…
quelle qu'elle fut!

Il dit: "nul serviteur ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l'un et aimera l'autre,
ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent…"
(Luc 15: 13 et on peut lire aussi 14 et 15, c'est tellement actuel!!!)
On est en plein dans la problématique autrement moins claire aujourd'hui
qu'au temps du Veau d'or! Et pourtant:

d'un côté le "veau d'or", donc les systèmes économiques qui, au lieu de servir
"au plus grand bien pour le plus grand nombre", accumulent un capital -
une bourse comme on dit - et attirent dans cette toile d'araignée les "boursicoteurs".
De l'autre côté, les fruits d'une "criminalité économique": "les affamés de justice"…
Ils sont légions, chez nous à Lausanne, en Suisse, dans la vaste Europe
et dans le monde tout entier, les "affamés de justice"!

C'est chez ceux-ci justement que Jésus a vu le jour il y a plus de deux mille ans
quelque part en Palestine... réfugié sur la paille, puis en Egypte, puis cherchant un lieu
où reposer sa tête chez de rares amis, puis condamné - par les systèmes criminels justement -
et exécuté pour avoir dit la vérité…

Rien n'a changé sinon pour le pire semble-t-il!
Que les journaux enquêtent, analysent, cherchent la vérité et la publient...
et comme Mark Pieth, "dans des rapports…non pas en langage diplomatique,
mais très direct", c'est un petit cadeau qui annonce un timide Noël, ça!