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samedi, mai 22, 2004
Festival de Cannes: la palme d'or (22.05.04) *Il y a bien des années, j'avais vu "Roger and me", film réalisé par Michael Moore dont je n'avais jamais entendu parler. Ce film flairait la réalité des ouvriers de General Motors aux USA. Et ailleurs! Ce n'était pas que "du cinéma"! Il avait une qualité documentaire. La vérité qu'il tentait de révéler ne paraissait pas étrangère à qui avait vécu dans les zones industrielles de n'importe quel pays. Moi en Afrique du Sud par exemple. *Plus tard, éducateurs et étudiants furent atterrés par le drame des tueries de l'école "Columbine". M. Moore en fit "Bowling for Columbine". Encore une fois, ayant vécu dans un pays où les armes à feu de tous calibres pullulaient du temps de l'apartheid, ayant vu à fleur de peau, comment la peur conduit à la violence jusque dans les écoles de toutes races, ce film, me semblait-il, avait pour but d'arrêter la course vers une violence généralisée en en faisant découvrir les effets jusque dans les écoles. *Le film "Fahrenheit 9/11" (que je n'ai pas vu) peut faire penser à de la propagande anti-Bush comme des critiques virulentes l'affirment ce soir un peu à la légère dans les medias. Ce 11 novembre, j'ai eu la triste chance, dans une salle d'attente de l'hôpital de Fribourg, de voir, en direct nous disait-on, les tours du WTC s'envoler en miettes enflammées et des gens affolés se jeter dans le vide pour fuir la mort par le feu. Je me disais: "c'est du cinéma, cela ne peut être vrai!" Et c'était pourtant vrai. Que Michael Moore essaye de mettre ce drame en situation, d'analyser l'avant et l'après du 9/11 est, selon moi courageux, et périlleux, il mérite une reconnaissance, un encouragement. D'autant plus que nul n'est prophète en son pays. "Michael Moore dédie sa Palme d'or "aux enfants en Amérique et en Irak" |