KATUTURA


dimanche, février 01, 2004
 
30 janvier 2004

Blair blanchi: Rapport Hutton le décrète!

Auparavant pourtant:

David Kelly comparaît devant la commission parlementaire publique le 15 juillet 2003
J'ai pu suivre cette séance devant la TV de mes consœurs et je savais qu'un homme intègre,
en l'occurrence David Kelly, ne survivrait pas aux dents acérées qui le déchiquetaient là sous nos yeux



Janice sa femme le retrouve "plus malheureux que jamais", lui qui recherche la vérité et déteste l'injustice

Le 18 juillet 2003: Un homme est mort ce matin: David Kelly!
18 juillet : l'expert en armement David Kelly est retrouvé sans vie près d'un boisé, le poignet gauche tailladé et une boîte d'analgésiques à proximité de son corps.
Pourquoi?
Pourquoi?

Il y aura enquête: Promis! C'est fait.

Cocasse! Le picolait des juges et des journalistes: "36 heures: c'est peut-être une longueur de vie en politique.
Mardi matin, tôt, d'innombrables journalistes étaient à l'affût d'un scoop: une nécrologie circonstanciée
de Tony Blair suite au raport Hutton! "Tolle" allait-on faire hurler le public

L'après-midi, ces mêmes journalistes applaudissent corps et âme, dans un tel tintamarre de jubilation,
le blanchiment de "leur cible du petit matin" que le Parlement britannique les somme de contrôler
leur enthousiasme. Le Tolle Blair vire instantanément au Viva Blair Viva!
Mail and Guardian 31 01.04

Lecteurs: lisez la suite:
Tony Blair Blanc comme neige (on est certes en hiver!)
Fortifiez votre foi!!!
La BBC à genoux, au présent et à l'avenir
Les lecteurs, les auditeurs: tant pis pour eux, les affaires sont les affaires!

Les cendres de David Kelly définitivement sans voix, ne murmurent plus

La guerre en Irak continue, les innocents sont abattus comme toujours
et Jésus est crucifié à longueur d'année sur les calvaires d'une société occidentales
aux valeurs chrétiennes



Regardez-les venir les enfants de Novembre
Ils sont venus pour un tombé sous la violence
Ils sont venus tout dire et le dire en silence
Ils sont venus nous dire de taire nos violences...
Barbara