KATUTURA


jeudi, octobre 02, 2003
 
On les fête aujourd'hui, les Anges gardiens

"Tiens, me disait une grand ami, Father Norbert, professeur
de philosophie et de théologie au grand Séminaire de Prétoria,
(il y a fort longtemps de cela) tiens, l'ange gardien, sais-tu, n'a ni yeux, ni oreilles,
ni nez, ni bouche, comment peut-il nous voir, nous repérer, nous suivre?
C'est un esprit, comme Alaha, Dieu est souffle, music, onde, l'âme d'un sourire

Norbert et moi, nous discutions d'eux, les anges, en plaisantant un peu,
dans un moment de détente, nous sentions leur présence autour de nous et en nous,
comme ce souffle printanier en Afrique du Sud qui s'avère être, justement, octobre,
le plus beau mois de l'année dans ce pays du sud



L'ange au sourire
Cathédrale de Reims

C'était une ivresse, ce parfum de fleurs, de jeune sève, de bourgeons,
de vie impatiente d'éclore en nous, autour de nous! C'était l'esprit du créateur,
des milliards d'ondes amoureuses, qui se répandaient sur la terre
en nos cœurs et nous nous sentions "bons".

Petite fille je disais cette prière (que disaient nos parents avant de s'endormir):

Ange de Dieu, qui êtes mon gardien, à qui la Bonté Divine m'a confiée
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi jusqu'au bout du monde!

Il me prenait au sérieux, mon ange gardien. J'avais l'impression qu'il était toujours assis
sur mon épaule gauche, ce souffle ailé et que de fois, encore aujourd'hui, je lui dis:
"merci du coup de pouce"! ou "merci: Ouf! je l'ai échappée belle" ou encore:
"merci d'avoir mis sur mon chemin des "anges" en chair et en os, cette fois,
animés, surtout, de ton souffle d'amour, pour m'éclairer.