KATUTURA


lundi, octobre 20, 2003
 
Le dimanche 19 octobre 2003
Elections
Conseil fédéral
Conseil des Etats

En direct à la "télé", ce dimanche après-midi. Si vous aviez la tête claire au début du Show, vous étiez dans un épais brouillard vers les 17h00. L'ambiance était celle d'un poulailler électrifié de caquetteries.

Je me croyais un peu politisée. Je n'ai guère ou rien compris au BlaBla "politique" des acteurs au micro. Sinon ceci peut-être:
Quelques candidats coulaient, ils se noyaient, d'autres nageaient en eaux troubles, certains émergeaient… alors que le mot UDC montait d'une sorte de gorge commune, enrouée certes, s'amplifiant comme le rugissement d'un lion poltron égaré dans un jardin anglais.



Aujourd'hui, le lundi 20, la radio mentionne déjà le trio Le Pen, Haider, Blocher. Vite, vite en passant. Pas de données sur le dénominateur commun du trio.
Lasse, je tombe ce soir sur France Culture qui donne la parole aux Suisses à l'étranger, à Paris, au sujet des élections d'hier. Parmi eux, Hans Ulrich Jost (historien) parle d'une manière posée, intelligente, sans galoper pour dire le plus de mots en possible en rien de temps. Maintenant je saisis la chose!

Et je retiens ceci:
Non il n'est pas question d'une trinité Haider, Le Pen, Blocher, dit Jost, mais bien plutôt d'une "tribée" : Bush, Berlusconi, Blocher! Je comprends mieux. Il y a de quoi réfléchir: sur le peuple irakien, sur certains propos de Berlusconi, sur Blocher face aux Noirs en Afrique du Sud et nos étrangers en Suisse aujourd'hui et demain. Un dénominateur commun: la peur de l'étranger.



Christoph Blocher était président du "Südafrika-Lobby" durant l'apartheid et encouragea la parution
et la lecture de la revue raciste "ASA".
(19 novembre 2001, Sonntagsblick)