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mardi, avril 01, 2003
Vers les 18h00 j’ai visité, ici à Lausanne, la famille de Jasmina, la belle Irakienne de Bagdad les chaînes de télévision remplissaient ce petit appartement de bombes, de blessés, de morts j’avais envie de supplier : éteignez, éteignez mais de quel droit… leur parenté est à Bagdad… dans tel et tel quartier j’ai partagé, marginalement, cette souffrance et cette colère sans haine et j’ai rêvé d’amour Ce petit poème trouvé je ne sais où est un clin d’œil de Yeschua : Sur un chemin raide et pierreux, j'ai rencontré une petite fille qui portait sur le dos son jeune frère. "Mon enfant, lui ai-je dit, tu portes un lourd fardeau". Elle me regarde et me dit: "Ce n'est pas un fardeau, monsieur, c'est mon frère". Je restais interdit. Le mot de cette enfant courageuse s'est gravé dans mon cœur. Et quand la peine des hommes m'accable et que tout le courage me quitte, le mot de l'enfant me rappelle: Ce n'est pas un fardeau que tu portes, c'est ton frère... |