KATUTURA


mardi, avril 15, 2003
 

Mardi saint

Jean raconte : (13 : 21-30) un repas triste, juste avant la nuit

Jésus choisit Judas pour qu'il soit l'un des Douze. Il devint le trésorier
d'une troupe d'hommes réputés être les amis et les compagnons les plus fiables du Christ.

A table Yeshua pressent que les autorités vont l’arrêter,
que ses meilleurs amis vont le laisser tomber
et que sa fin est proche…
Il est soucieux et parle de ses préoccupations :
« J‘ai désiré manger ce repas avec vous…
Quelqu’un va me vendre… » et puis :
« Judas, ce que tu as à faire, vas-y, fais-le vite »
Il faisait nuit…



Jusqu’à aujourd’hui, on dirait que Judas est devenu le bouc émissaire,
on s’acharne sur lui comme pour se protéger des multiples trahisons
de 2000 ans, des nôtres, aujourd’hui, lorsque nous acceptons
les institutions et les systèmes qui emprisonnent cet homme
divinement humain et entièrement libre qu’est Yeshua…
l’ami des exclus…

Un poète a dit :
« Pour un auteur, la trahison suprême, c’est de ne pas être joué »…

"Même dans l’Eglise", comme le dit Jacques Neirynck dans « Construire » 15.04.03 :
« La superstructure ecclésiastique actuelle écrase le message du Christ et,
à certains moments, s’en écarte »…



à même le sol des petites gens, j’essaie de tendre l’oreille,
qu’est-ce que Jésus nous dit aujourd’hui ?