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dimanche, avril 13, 2003
Le dimanche des rameaux Marc (14, 1-15, 47) raconte au sujet de Jésus : C’est dans quelques jours « la Pâque », le souvenir de l’Exode que la foule fête à Jérusalem. Yeshua aussi monte vers Jérusalem et son cœur est inquiet. Il a peur. Il pressent que les opprimés attendent de lui une espèce de putsch contre l’oppresseur ! Rapidement. Renverser l’empereur et être, lui, le roi-messie… comment leur reprocher de s’être trompés ? Yeshua avait-il espéré qu’ils ne se tromperaient pas ? qu’ils le comprendraient ? Yeshua, le « Très-bas », n’avait fait que le bien chemin faisant, pendant trois ans parmi les gens ; guérir, consoler, encourager, aimer au delà de toutes barrières, bien au delà de tous les systèmes : religieux, politiques, économiques, culturels… aimer rend inutiles les systèmes, ça fait la paix, ça fait l’amitié… on n’aime pas avec l’arme au poing et la haine au cœur… Cela, les puissants ne le savent pas. Et les pauvres, eux, avaient trop souffert pour comprendre que le Dieu de Yeshua n’est qu’Amour en action, qu’il est vulnérable, faible, impuissant… Alors il s’assit sur un petit âne et avance à petits pas d’âne. Rien de militaire, rien de politique. le petit âne est le signe de la non-violence, c’est la monture des petites gens… qui chantent à tue-tête : « le voici, celui qui vient nous sauver… »… Yeshua est triste. Il s’esquive. Il entre au Temple, regarde autour de lui, et s’en va vers Béthanie. Dans quelques jours, face aux puissants, aux gouverneurs et grands prêtres à l’œil mauvais, la même foule va le laisser tomber, hurler « tolle ! ». Et lui préférer Barrabas. Un fiasco ? |