KATUTURA


lundi, février 17, 2003
 
Jasmina, la femme irakienne
la femme du peuple, l'épouse, la mère
la réfugiée chez nous
a pu dire ce qu'elle ressentait de son pays natal
l'Irak






elle parlait au journal de la mi-journée
ses paroles tombaient comme des gouttes de sable
sur les ondes de la RSR1ère

elle se souvenait de la "desert storm"
mais aussi du tyran et des fuites et des angoisses
et de la nécessité de s'en débarrasser

Jasmina n'est ni écrivaine ni pop star ni poète
elle est une irakienne comme les autres,
belle sous son voile qu'on pouvait percevoir sans le voir

ceux et celles qui l'ont écoutée, ceux et celles de son pays natal
ressentent cette sorte de fierté: elle a pris la parole
en notre nom