Lundi, le 25 novembre 288. On raconte qu'un enfant naît à Alexandrie. Une petite fille nommée Catherine (du grec "pure"); ses parents aisés lui permettent, dès son plus jeune âge, de se mettre à l'étude de la philosophie. Elle pense et dit que son amitié pour Jésus ne peut que donner un souffle de liberté à la philosophie. Elle se voit bientôt confrontée à "quarante philosophes les plus réputés de l'époque... qui doivent s'avouer vaincus par la jeune fille". Maximin, fils de l'empereur, l'admire et veut l'épouser. Elle dit "NON". Elle choisit de garder sa liberté et toute son énergie pour sa Mission libératrice. L'amour de Maximin devient haine et il la décapite. Elle avait 19 ans.

Pourquoi mentionner Catherine aujourd'hui? Parce que c'est actuel. Guy Béart a chanté: "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté!" Le coureur, le témoin, le poète, l'inconnu, le jeune homme Jésus, le journaliste: exécutés comme Catherine!

Je me demande s'il m'arrive de préférer les "petites boîtes en tiki taki" des systèmes sécurisants plutôt que le grand large de la Liberté en quête d'une Vérité à visage humain...

publié par claire marie à 23:51