KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes ![]() ![]()
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 ![]() |
samedi, juillet 04, 2009
Méditation dominicale 05 07 09 Ecouter Jésus avec un esprit neuf: est-ce possible alors que l'esprit ambiant reflète celui de « vieilles outres » institutionnalisées qui ne peuvent digérer le vin nouveau? N'est-ce pas un signe des temps, cette crispation d'une institution sur elle-même? Est-ce accueillir Jésus? Regarder Jésus avec un esprit ouvert à partir du lieu où je suis: n'est-ce pas courir le risque de mettre en danger « une pièce d'étoffe neuve sur la rigidité d'un vieux vêtement » rébarbatif à l'allure de linceul? ![]() Le texte de Matthieu (9,14-17 ) accompagné de celui de la Genèse (27,1-5.15-29) qu'on trouve dans: http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20090704 J'ai lu attentivement ce texte (lu dans les églises ce matin-même), et l'histoire jette une lumière sur notre actualité, locale, régionale, mondiale: c'est un duel entre des rapports de forces inégaux, de fourberie, de roublardise, de mensonge, de tricherie, d'innocence et de la sagesse du vieux Isaac! Il s'agit d'Esaü et de Jacob. · Esaü et Jacob ont des rapports ambigus dès la naissance. Ils sont frères mais l'un, Jacob est le préféré de sa mère Rébecca alors que l'aînée, Esaü, travailleur et chasseur de gibier, fait plaisir à son père. Esaü va « se faire rouler ». Un jour qu'il meurt de faim, il demande à son cadet Jacob, un morceau de pain pour ne pas mourir de faim. Jacob dit oui, à condition que Esaü lui cède le droit d'aînesse! L'affamé Esaü qui arrive à peine à réfléchir se dit: « à quoi me servirait le droit d'aînesse si je meurs? » Et il accepte le deal. Jacob joue un stratagème malhonnête et inhumain. C'est à ce prix qu'Esaü survit. Une espèce de « vivre ensemble teinté d'amour haine » s'installe entre les deux frères. Comment se faire confiance, comment s'aimer alors qu'en trichant, on prétend être aimé de l'Eternel??? Pire, alors que le vieillard Isaac sent arriver la mort, il veut officiellement remettre à Esaü son droit d'aînesse en mangeant un bon repas, fruit de la chasse et du travail de son aîné. Avait-il eu connaissance de la ruse de Jacob le prétentieux? Certainement pas! La mère Rébecca entend le souhait de son vieux mari et s'empresse de mettre en route ce qu'elle a dû envisager depuis longtemps pour que Jacob, son préféré devienne chef et riche! Esaü le poilu part à la chasse. Jacob à la peau lisse s'en remet à sa mère qui avait tout prévu. Cette femme ![]() s'y connaît en manœuvres et en machinations subtiles. Il faut faire vite avant qu'Esaü ne rentre de sa chasse avec le gibier! Elle trouve des peaux de chevreau, elle couvre les mains et le cou de Jacob qui s'en va vers Isaac avec un repas succulent. Le vieillard aveugle n'est pas à l'aise, il questionne, mais sa pureté d'âme l'empêche de croire au mensonge! Il ne peut pas croire à la malhonnêteté. Et la fourberie et la tromperie réussissent. Isaac croit et confère le droit d'aînesse à Esaü piraté par Jacob avec ce qui en découle: femme, servantes, richesse, propriété, pouvoir! Tant pis pour Esaü et sa colère, tant pis pour la justice et la vérité et tant pis pour le vieux Isaac qui meurt avec sa douleur et son innocence! http://www.lirelabible.net/parcours/voir_ref.php?cle=546 Comment cette histoire va-t-elle être commentée dans nos églises? Le prêtre doit-il dire: oui il y a eu fraude. Ou va-t-il excuser ce mensonge avec une explication faussée de de l'affaire précédente quand Esaü avait faim? Il semble c'est la tendance des prêtres actuellement en fonction de simplifier et de conseiller les fidèles à "garder toutes ces choses en leur coeur!!!" Il semble que les entorses à la vérité sont justifiables et justifiées quand il s'agit de sauver la façade et les intérêts particuliers d'une institution? N'importe quelles institutions. Laïques et religieuses! Penser au vin nouveau, à la pièce d'étoffe toute neuve qui ont été, qui sont et qui seront gaspillés si l'on a peur de créer de toute pièce des outres neuves et des habits neufs comme Vatican II le voulait? Comme certains économistes honnêtes le proposent dans la crise financière actuelle dans leurs efforts d'un système économique à visage humain!. Quelle utopie que lrègne de Dieu! Le mystère de Pâques sans la praxis dans la réalité des structures, reste une lettre morte. Une résurrection retardée! Le système n'est pas encore mort pour espérer ressusciter, il est aux soins palliatifs! Cher Yeshuah, qu'en penses-tu, toi qui affirmas que seule, la Vérité peut nous rendre libres (Jean 8:32) et que tu es toi-même la Vérité et le chemin! Ton accès de colère est le mien, et j'aimerais que ta tendresse fut de plus en plus mienne! Avec Jésus au plus profond de mon cœur ce samedi soir et dimanche!
|