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jeudi, décembre 31, 2009
![]() Chers amis, à partir du 1er janvier 2010, les billets du blog se retrouvent directement sur le blog de 24 Heures, soit: http://clairemarie.blog.24heures.ch/ on peut simplement cliquer en haut à gauche sur commentaires et vous y voilà! Bon vent J'aime visiter les blogs. J'y trouve des commentaires, et parfois des analyses de l'actualité régionale et/ou mondiale. Cela complète et « assaisonne » le contenu des journaux, de la TSR-RSR(!), selon le point de vue des « blogueurs ». Tout y passe: les problèmes sociaux, économiques, politiques sont évoqués tels quels, parfois au quart de tour, et il arrive que cela me donne les blues. Pas toujours. J'essaye de contempler le vécu à la lumière du regard de Yeshua et ma lanterne alors, s'éclaire. Nous vivons dans la dynamique du provisoire, demain l'actualité sera remise à jour, pour le meilleur ou pour le pire, les jours s'envolent, et je me rends compte que de très gros titres « qui font la UNE » aujourd'hui sont du bois mort demain! Remplir du papier ou remplir du temps? Aussi éphémères que ça? Oh bien sûr que non! C'est pourtant « notre pain quotidien ». Du pain noir, ou blanc, c'est selon. Alors, gourmande, je cherche et m'arrête là où je trouve des blogs riches de recettes de cuisines, de livres, et de parfums de fleurs; et des fruits et leurs couleurs, et leurs goûts à travers l'Histoire de l'art, de la littérature. Ces découvertes complètent la dure et souvent cruelle réalité. Bien davantage, c'est comme un sourire, un petit vers luisant dans la nuit, et ![]() mardi, décembre 29, 2009
![]() ![]() « Je ne voulais pas lui faire de mal » (Journal 24 Heures du 28 décembre 2009, page 6, Patrick Chuard et les agences : (http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/ne-voulais-faire... ) J’ai passé des heures à éplucher les agences de Presse, y compris celles dans la ligne vaticane, espérant y détecter la plus petite brindille d’amour évangélique, à la fin c’est encore le texte de Patrick Chuard qui m’a paru le plus nuancé ! Respectueux. Susanna Maiolo: "Elle ne voulait pas faire de mal au pape, seulement lui demander de l'aide pour les plus faibles". Mais Google foisonne d’info sur Susanna ! Chacun peut chercher, essayer de comprendre pour se faire une idée du « happening ». Personnellement, j’ai ressenti le gouffre qui existe entre Jésus, son comportement envers les gens d’une part, et le Vatican, ses autorités, ses fonctionnaires présentés dans les médias d’autre part. On allait célébrer l’anniversaire du petit Yeshua. Le « Vicaire du Christ au centre de l’attention ». Cette fille (qui avait son ticket de présence) devient immédiatement une terroriste potentiel… La sécurité de chef de l’Etat du Vatican doit absolument être renforcée ! Mettre tout ce « show » sous le regard de Jésus renverse ce que montrent et rapportent les médias ! Ceci dit, je me pose une question : Et si Benoît 16 avait spontanément dit à son entourage : « Laissez la venir à moi ne l’en empêchez pas ». S’il lui avait souri, s’il lui avait tendu la main et, ne serait-ce que pour 30 secondes, s’il avait dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (comme Jésus à l’aveugle) Devant les millions de téléspectateurs, la liturgie aurait pris vie. Quel cadeau pour l’anniversaire du petit palestinien et pour nous tous ! « Imagine all the people “ les paroles et la mélodie de John Lennon me montrent un monde en devenir « en train de naître » (H.V.) Où ? Là où des femmes et des hommes ont le courage de la spontanéité pour témoigner de la Bonne Nouvelle. Là où la vie, la réalité, l’actualité, les horribles souffrances, les invincibles espérances dans les cendres des morts font naître un autre monde ! Quelle belle liturgie dans cette chambre d’accouchement ! Le comportement de Jésus, hors dogme, hors système, hors prêches et cérémonies ! En voici quelques aspects : Jésus n’avait aucune gêne à toucher les gens, physiquement s’entend, et de se laisser toucher par eux. Il était, il est, totalement homme. « Divinement humain » (E.S.) Pas de « Berürungsangst » chez Lui : · Il se fâche quand les apôtres empêchent les enfants de venir près de lui et il est clair : « Le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent… Puis il les prend dans ses bras, et les bénit… (Marc 10/13-16 ; Luc 18/15-17 ; Matthieu 19/13-15) · Une femme qui perdait du sang s’approche de Jésus par derrière, elle touche son vêtement et Jésus dit : c’est qui ? Il y a un remous (comme à la Basilique saint Pierre) et elle tremble de peur d’être éjectée. Elle dévoile sa maladie, et Jésus la regarde, il se penche tendrement vers cette femme humiliée, elle se sent guérie ! Elle l’est car elle est accueillie ! · Le chef de la synagogue dit que sa jeune fille est morte… Les apôtres le grondent : « N'importune pas le maître, ta fille est morte… » Basta ! Mais Jésus se sent attiré vers la jeune fille. Ironiquement, il dit aux fonctionnaires: « Arrêtez votre cirque, cette jeune fille dort »… Il prend Tabita par la main, l’aide à se mettre debout et dit à ceux qui se moquent de lui : « Donnez-lui à manger ». · La meilleure ! Elle n´a pas de nom…c´est "une femme, une pécheresse… » Elle peut être moi, toi. Jésus est à table, invité chez Simon le Pharisien. (Luc 7 : 36-47) Cette femme belle, ravissante entre sans être invitée, sans s’annoncer (on ne l’aurait pas laissé entrer) elle vient directement vers celui qu’elle aime (elle n’est pas déséquilibrée : elle aime !) et c’est Jésus. Elle le touche, arrose ses pieds de parfum et les embrasse et mêle ses cheveux à ses larmes… et je suis tellement sûre que Jésus est divinement heureux, c’est-à-dire pleinement heureux ! Aucune gêne. Jésus est trop intelligent pour ignorer ce qui se passe dans la tête des invités et de son hôte terriblement embarrassé ! Alors Jésus dit tout haut et en public: « Tu vois Simon, elle a fait ce que tu aurais dû faire en tant qu’hôte ! Laver les pieds et parfumer la tête des invités. Cette femme sait ce que veut dire aimer !) (cmj) http://www.marie-madeleine.com/Jean-Yves_Leloup.htm · Et Jésus qui prend parti publiquement pour la vie de celle que les autorités religieuses nomment la “prostituée”... il écrit dans le sable, devant ces juges ecclésiastiques hypocrites, il écrit leurs péchés sur la terre ! Comme pour les inviter à la vérité! Mais non, ils s’en vont comme des anguilles dans la boue de leur vécu, en commençant par les plus vieux ! Quel sourire sur les lèvres de Jésus et de Marie Madeleine ! Jésus avait pour toujours touché le corps et le cœur de cette femme et de toutes les femmes de tous les temps. Ils s’embrassèrent. (cmj) dimanche, décembre 27, 2009
![]() La Saint Jean, c’est aujourd’hui, le 27 décembre ! Bonne fête à tous les « Jean ». Aux quatre coins de la Suisse, en Europe, dans le monde. Bonne fête à tous les John, Johan, Johannes, Giovanni, Juan…Il paraît que Jean signifie « faire naître » (selon Wikipedia) ou « Dieu fait grâce ». Et Jean « Jeho » est même à la racine du nom de « Jésus » « Jeho-Shua ». Je suis en bonne compagnie donc, et je dis à tous ces « Jean » : vous êtes vraiment bénis et sûrement dignes d’être aimés. L’amitié de Jean et de Jésus, c’est comme une lumière qui réchauffe, qui nous dit de s’ouvrir à l’Amour, de ne pas avoir peur de la tendresse offerte, de l’embrasser et de l’offrir autour de nous comme une expérience de Vie. L’évangile de Jean (même si on peut penser qu’en fait, l’auteur fut un inconnu) sort de la plume de « celui que Jésus aimait » d’abord un simple pêcheur au bord du lac de Tibériade ! Il parle de son amitié pour son ami avec une candeur mystique. Par exemple au dernier repas (Jn 13), Jean est " tout contre Jésus " (13,23) puis il " se penche sur [sa] poitrine " (v. 25). (Ce qui aujourd’hui pourrait faire froncer certains spectateurs et pourtant c’est comme ça). Lire ce que Jean a écrit, cela me rend humain, forte, heureuse que l’Amour en public existe bel et bien ! Et Jean ne se gêne pas pour écrire, en conclusion de sa Bonne Nouvelle : « C’est ce disciple ( bien aimé) qui rend témoignage (évangile) de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. » Jean 21(24). Voilà, selon moi, ce message est tout ce qu’il a de plus actuel quand on aime. Lorsque c’est vrai et lorsque l’Amour se vit dans des libertés mutuellement respectées ! Des libertés mutuellement respectées : entre nations, races, tribus, églises et religions, entre le nord et le sud, l’est et l’ouest. mercredi, décembre 16, 2009
Heureuses fêtes ![]() Très chers amis, j'aimerais de tout cœur vous dire toute mon amitié et ma prière. Je sais bien que l'Esprit de Jésus est en nous. Étranger dès sa naissance, il est comme nous, toujours en route. Ici il dort sur le sein de Marie qui repose, elle, entre les pattes du sphinx aux yeux perdus dans les étoiles. L'ânon cherche quelques brins d'herbe et quelques gouttes d'eau et Joseph est chaos. C'est le silence des cœurs confiants qui ne s'inquiètent pas du Créateur car, c'est vraiment Lui, l'Abba, qui les tient! C'est la marche du temps: bientôt 2010 et la chance et les défis à relever, toujours plus profondément conscients de l'urgence de prendre la Bonne Nouvelle au sérieux et de l'annoncer. Oh! Pas comme les anges, plutôt comme ces trois-là, en fuite vers l'Égypte. L'exil, il arrive que la patrie est l'exil et que l'exil est la patrie. Le pays natal, « Natalis » et c'est vrai que Jésus, et nous, sommes toujours en train de naître, chemin faisant!C'est simplement le devenir humain de Dieu. Deus Homo factus est ! Voilà! Même si on ne se rencontre pas très souvent, on reste ensemble en route, comme une famille sans frontière. J'espère que vous allez le mieux possible et que nous essayons ensemble de faire face aux duretés de la vie quotidienne, des amis qui s'envolent, des maladies, du chômage; parfois aussi des rejets, des mises à l'écart, des abandons et, très souvent-même, des irruptions de bonnes nouvelles, de nouvelles prises de conscience, de découvertes, et de l'espérance qui nous tient par la main. Personnellement, je vais bien, la bougie brûle et diminue, la flamme vacille pour repartir aussitôt. C'est un chant de rossignol ou de petit moineau, ou les deux à la fois et qui vous dit que je vous embrasse affectueusement, claire marie ![]() lundi, décembre 14, 2009
![]() Prière de ce lundi soir Comme un souffle la journée s'envole et que reste-t-il à soumettre à la tendresse de ton regard en cette nuit hivernale, Jésus mon frère adoré?Ce matin une quarantaine d'enfants réunis en cet endroit et j'ai le bonheur d'être leur invitée. Ma consœur Gilberte, pédagogue née, leur ouvre gentiment le chemin qui les conduit vers Bethléem, la maison du pain. Ils prennent la route en chantant, espiègles, charmeurs et terriblement transparents au regard de Dieu! Pour le chemin, comme il se doit, un petit pain paysan leur est remis dans la main, à moi aussi puis que suis des leurs! J'ai gardé ce pain pour ma prière du soir car la nourriture est une prière, la vraie, car elle donne vie. C'est l'heure de s'en aller vers l'école, des cabrioles, des pas de danse, des croche pieds. Ils s'en vont. Alors que je me lève de ma chaise, un garçonnet de dix ans peut-être, cheveux blonds, visage tout pâle et des yeux couleur du ciel se trouve là, devant moi,sans bruit, tenant mes deux béquilles dans ses petites mains, et qu'il m'offre avec un sourire timide. Et s'en va. C'est un souffle pure, une expérience tangible de l'au-delà au fond de « nous-mêmes! » Les heures passent, et je ressens comme toujours le bourdonnement d'un monde qui titube vers un avenir incertain. Ce bourdonnement: les affaires d'ici d'abord, les malades, les morts, les bien portants – heureusement - qu'on cherchent dans les journaux, les « actions » à la Coop, des blings blings camelotes de noël qu'on vend ou qu'on achète! C'est la saison et c'est bien ainsi. Mais Bulle, je l'espère bien, n'est pas une ghetto puisqu'une route de contournement vient d'être ouverte vers l'extérieur! L'extérieur? Les journaux rapportent, c'est leur gagne-pain mais c'est aussi leur Mission et un service publique. « La violence, des affaires d'argent, de fisc, de politique effritée et c'est peu dire, ah! Oui ces musulmans qui font peur et à qui on fait la leçon: « Ils doivent se montrer » conseille Éveline W.S. Mais sans muezzin surtout! Il faut prévenir. Et puis l'Afghanistan, l'Irak, le Pakistan. Le bourdonnement se fait plus fort mais c'est pourtant loin. La Libye est plus proche, on en convient. On a pitié de Berlusconi, on se domine face à Sarkozi, et lorsque les manifestants hurlent dans les rues de Copenhague et que les Africains s'en mêlent, « c'est navrant » alors que les grands: Obama qui viendra quand tout est fini (?!), même notre Fritz Leuenberger qui Tch Tch Tch durant une vingtaine d'heures s'en va en train vers le nord. Que c'est héroïque! A-t-il un billet 2ème classe aller-retour? cela ne me regarde pas. Mais le bourdonnement devient saccadé quand Tony Blair le Catholique déclare à la BBC « Oui, il recommencerait l'invasion de l'Irak, si c'était à refaire ». Heureusement la RSR 1ère fait une assez bonne et courte analyse à 18h40 et cela vaut vraiment la peine d'écouter ces quelques minutes sur Blair! http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=201&playerMode=normal&&bcItemId=11604345&bcid=715296&contentDisplay= Merci à la RSR 1ère! Mais il y a les pages du Sport! Ces descentes sur la neige, c'est l'ivresse même sans arriver premier! Et voilà ma prière qui brûle comme de l'encens « vers le ciel » mon Jésus bien-aimé. Tu es présent dans l'actualité de notre planète et au-delà, tu espères, tu inspires, tu meures et chaque effort pour une survie digne de ce nom est l'actualisation de ta résurrection! Dans notre réalité bien concrète. Ma prière est pétrie de ce bourdonnement de l'actualité. Nous sommes UN. Mais chacun assume sa responsabilité dans les affaires du monde, comme le petit garçon Ryan qui s'avance avec ces deux béquilles pour me faire avancer! Quel exemple et quel beau défi: focaliser toutes choses sur le chemin de la Bonne Nouvelle, la famille humaine que nous construisons! vendredi, décembre 11, 2009
![]() La Terre et le Pain Copenhague : ils sont nombreux à prendre conscience de la santé de notre planète car ils savent que, si elle est malade, nous le sommes aussi, si elle disparaît, nous disparaissons. L’instinct de survie nous force à faire le bilan de santé de notre mère nourricière. C’est un count down, nous dit-on. La terre est notre bien commun, et faire la volonté de Dieu, c’est enfin écouter l’appel de la terre qui désire, elle aussi retrouver une santé pour nourrir tous ses enfants. Le 6 décembre, j’écrivais une réflexion sur le pain. http://clairemarie.blog.24heures.ch/ Le pain, c’est-à-dire, la nourriture, est le fruit de la terre. Si la terre est saine, la nourriture le sera aussi, si la terre est empoisonnée, la nourriture aussi le sera et nous mourrons. Notre vie dépend de la vie de notre mère terrienne, elle a une âme, un cœur, elle sort des mains du divine Artiste, notre Créateur. Et François d’Assise en était émerveillé : Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur, notre mère la Terre qui nous porte et nous nourrit... Le mystère de la terre est lié à celui de l’univers. Nous sentons en nous, que Dieu est jaloux de la création qu’il nous a confiée pour la perfectionner avec Lui. Pour le bien-être de toutes les créatures. Un seul ennemi menace la création et les créatures ; cet ennemi sournois, c’est l’accumulation de l’argent en un Capital inerte, stagnant dans des temples croulants, et qui se vident de l’intérieur. Car les fruits de la terre et du travail des créatures vivent et prospèrent, je crois, lorsqu’ils sont partagés entre tous pour la vie de chacun ! pour la terre que tu as créée si belle pour notre lieu de passage. Que l'homme qui ne te connaît pas encore ne la détruise pas avec tous ses biens que par toi elle nous donne... jeudi, décembre 10, 2009
![]() Le chocolat suisse suinte la sueur des enfants esclaves en Afrique Fin mai, plus de 17'826 personnes avait signé la pétition… la DB demande à Chocosuisse, la Fédération des fabricants suisses de chocolat, de prendre les mesures nécessaires pour garantir du chocolat produit dans la dignité… mais la campagne n'a pas encore atteint son but auprès des fabricants suisses ». (Selon DB : ) http://www.evb.ch/fr · Hier soir 8 décembre 2009 est jour férié à Bulle et on nous a offert du chocolat surfin en l’honneur de l‘Immaculée Vierge Marie. « C’est bon et énergétique, en plus, « il contient même de l'anandamide dont les effets peuvent être comparés à ceux du cannabis, en provoquant une levée de l'inhibition. D'ailleurs le mot chocolat proviendrait du mot aztèque xocolat, ceux-ci associaient le chocolat à xochiquetzal, la déesse de la fertilité… » http://209.85.129.132/search?q=cache:M-q4f55UbbQJ:www.chocolat-cacao.com/bienfaits_du_chocolat.html+l%27anandamide+et+le+chocolat&cd=8&hl=fr&ct=clnk&gl=ch Hier soir également je visionne l’excellente émission à la TSR 1ère : A Bon Entendeur, avec Manuelle Pernoud : à écouter si on veut : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=311201&sid=11589135&page=3#title « Rédactrice en chef de l'Edito Matières Premières », en direct de Paris : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=311200 complété par Isabelle Mouilleseaux
dimanche, décembre 06, 2009
![]() Le pain La sainte famille à table; Jan MOSTAERT Papa et le pain, c’est tout un. Ce que j’écris est plus qu’un souvenir, c’est la vie et j’écris comme on écrirait l’évangile à l’indicatif présent. Papa, c’est le laboureur, le semeur, le moissonneur, le boulanger, et celui qui partageait « Notre pain quotidien » sous le regard sacerdotal de maman qui avait préparé la table, comme on prépare la table pour une eucharistie de gratitude. On est conscient de faire partie intégrante de la terre, de la famille, du travail, de la faim et/ou de l’appétit, du partage du pain. Une fois par semaine, papa versait la farine dans le pétrin en bois brut. Il en mélangeait une petite quantité avec de la levure, du sel et de l’eau, le couvrait d’un linge humide pour le laissait reposer la nuit. Tôt le lendemain matin, le levain était longuement pétri dans et avec la farine restante, ses mains empoignaient, arrondissaient, levaient le morceau de pâte vers le ciel, et le renvoyaient vigoureusement mais gracieusement vers la planche à pétrir… un peu comme la danse du Boléro de Ravel avec Béjart: http://www.youtube.com/watch?v=UnSh-KPV7QQ. Le bois chauffait le four durant une bonne heure à l’avance, cela était suivi du nettoyage méthodique des brindilles calcinées et des cendres et enfin un linge humide finissait la toilette du four juste avant que commence l’enfournée! Les belles mains souples de maman formaient la miche, belle et ronde, la déposait sur la palette en bois à enfourner, que papa soulevait et faisait glisser jusqu’au fond du four. Ainsi une quinzaine de miches se laissaient dorer et brunir à la chaleur du bois à la senteur des pins de la forêt toute proche. Quant à moi, j’avais l’insigne privilège de ramasser les derniers restes de pâte, d’en former des petits oiseaux, prêts à ouvrir leurs ailes, aux gazouillis de rossignols mêlés à nos pépiements paysans. N’était-ce pas l’eucharistie dans son dépouillement et sa pureté ? La plus vraie ?
vendredi, décembre 04, 2009
![]() Signe des temps: suite Commerce de matériel de guerre autorisé par 68,2% des votants suisses. La peur du chômage fut l'argument principal brandi par les autorités. Écoutez la parole sage de Carlo Sommaruga: http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500003&ne_id=11554069Les femmes se sont engagées pour l'interdiction mais en vain. Justice et Paix, une instance de l'Église catholique, a publié le 23.06.09 une très bonne étude laquelle, malheureusement n'a été ni largement distribuée, ni étudiée, à ma connaissance, en groupe! Lisez le texte français: http://www.juspax.ch/stellungnahmen.php?la=f L'introduction: « Ils briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes. On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on n'apprendra plus à faire la guerre. » Isaïe 2:4 Trouver d'autres choses à faire, d'autres emplois? Inventer, créer, financer les petites entreprises, aider les paysans à sauver leur terre de la gueule des banques par des petits moyens. Cela se fait, je sais, et on aimerait tant que cela soit une Bonne Nouvelle digne du TJ de 19h30 TSR et de nos quotidiens, généreusement. Permettre à Dieu de nous aider à lire ce signe des temps, i.e. la votation du triste dimanche, 29.11.09? Il est vrai que des textes de la Bible sont, comme le Coran, contradictoire en fait de paix et de guerre. Jésus, Lui, saluait souvent les gens en disant: Shalom, ou, la Paix à toi! Ou, comme l'ont repris les Franciscains: Paix et Bien! Le commerce des armes ne construit pas le royaume de Dieu, il le combat! Beaucoup l'ont compris et ont été et sont encore conséquents. Une foule d'inconnus lutte pour la Paix et on a en eu la preuve planétaire durant les mois qui précédèrent l'invasion de l'Irak (après l'Afghanistan)! Le shalom de Jésus remplit le cœur des « pacifistes », « peace lovers » et ils ne sont ni faibles, ni lâches, ni mous. Ils construisent par tous les moyens la Paix! Les frères Berrigan, Ghandi, Martin Luther King et des mouvements comme les Bâtisseurs de Paix avec David Chemla en France http://www.lianalevi.fr/auteurs/chemla.htm Et j'insère avec gratitude la voix d'Antoine Vielliard à l'adresse de son Blog à la Tribune de Genève http://portevoix.blog.tdg.ch/archive/2009/01/26/les-batisseurs-de-paix-et-les-ayatolah-de-l-udc-a-teheran.html ![]() ![]() Signe des temps suite Permettre à Dieu de nous aider à comprendre les signes des temps. C'est urgent. Réfléchir sur « l'interdiction de construire des minarets chez nous ». Je trouve l'aide chez les fellow blogeurs. Ainsi: http://domainepublic.blog.24heures.ch/archive/2009/12/03/interdiction-des-minarets-la-democratie-premiere-victime.html Jean-Daniel Delley "Un lecteur rappelle à juste titre la définition donnée par Hannah Arendt d'une démocratie libérée du respect des droits humains: une autocratie, c'est-à-dire une société de sauvages, clanique dans laquelle les individus sont livrés sans recours au pouvoir discrétionnaire de la majorité, y compris celui de renoncer à ce pouvoir au profit d'un potentat. » Depuis dimanche passé, le premier simili choc passé, je constate autour de moi, et au-delà comme un bourdonnement : « Après tout, tu vois bien d'autres pays feraient de même; quant au problème avec la Lybie: ah! Voilà, c'est une vengeance; quant à la violence, les dealers, des noirs, des arabes, des non-blancs quoi; et les rafales de mots creux de à TJ 19h30 TSR, font sourire les uns et vomir les autres … selon les frémissements de la conscience! Alors, on passe outre en espérant la venue de « Joséphine l'Ange gardien ». Pourquoi refuser le dialogue entre nous et avec nos frères et soeurs musulmans? Le Coran, les minarets? La poussière tombe sur cette belle terre fribourgeoise et catholique. Proche de la Dame de Compassion, la mère de Jésus attendu chaque année à la même date! Dialogue? N'avait-on pas entendu une personnalité gruyérienne – dont je ne dirai pas le nom - dire en public « Je n'aimerais pas voir de minarets à Bulle! » Personne n'a réagi, moi non plus, c'est un catholique pratiquant. Qu'en est-il de Jésus? L'esprit de Arendt, de l'ONU en l'occurence et de bien des autres est l'écho de l'esprit de Jésus. Mais les églises? Des hiérarchies: une déclaration de désapprobation. C'est déjà ça. Les églises toutes plongées dans l'élaboration de liturgies sacramentelles, arrivent difficilement à mettre en exergue le VECU politique, l'épaisseur de la famille humaine. Et voter fait partie de notre vécu. Personnellement, je déteste revivre le système d'apartheid sud africain légalisé dès 1948. Là, la Loi, puis le système légale construisit des murs entre les races. Ici, en 2009, la première « Loi » anti-minaret construit des murs! Il s'agit moins de couleur de peau que d'un symbole, dit-on. Un « danger » les musulmans! En Afrique du Sud comme en Suisse - qui a d'ailleurs soutenu l'apartheid – c'est la peur et la crasse ignorance de l'autre qui motivent. L'odeur puante de l'ambiance, je la reconnais ce 29 novembre au soir!!! Pourtant cet Autre, c'est Moi. En fait cet Autre, c'est Jésus aujourd'hui, traité, exclus, « hors les murs » comme il le fut jadis. Nous vivons un Kairos, le moment favorable: une chance. Prendre le chemin pour la Maison du Pain, Bethléhem, cette étable, une « église », la première de notre ère, où le pain de vie est né: un Palestinien. Et sa mère Marie s'est dit: ceci est mon corps. C'était comme un éclair dans la nuit qui deviendra le plein jour! La plénitude d'un seul moment. L'Avent et Noël sont l'anti-exclusion. Peut-on fêter la Nativité et créer des murs? D'ailleurs Jean 4:23 dit à la femme samaritaine, « Le temps vient, on adorera notre Dieu en esprit et en vérité... » et encore: « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? » (1Co.3:16) Voir le blog de Olivier Emery "VU Landecy" Tribune de Genève (14.01.2008) oemery.blog.tdg.ch/archive/2008/01/14/adorer-... mercredi, décembre 02, 2009
![]() Signe des temps Je ne peux pas jeter un regard sur les signes des temps comme si j’étais étrangère à ce temps ! Le nôtre. Nous en faisons partie. Nous sommes tous liés dans un filet de relations.· Albert Einstein le dit : « Un être humain est une partie du tout, que nous appelons l'univers, une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il se ressent, ses pensées et ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison, qui nous limite à nos désirs personnels et à l'affection pour les quelques personnes qui nous sont les plus proches. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté. » · « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi .» (Jean 12 :27-33) · Et Paul aux Galates : « Il n’y aura plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. » Gal. 3 :26-28) · Et Teilhard de Chardin : « L’affaire unique du Monde, c’est l’incorporation physique des fidèles au Christ qui est à Dieu. Or cette œuvre capitale se poursuit avec la rigueur et l’harmonie d’une évolution naturelle. » ["La Vie cosmique" (1916) dans "Écrits du Temps de la Guerre" – Tome XII. 58] Ce que je cite plus haut ne soutient pas tant la foi, mais elle conforte la conviction, de l’expérience de l’infiniment grand en l’infiniment petit : en moi, en toi. Signe des temps : notre société se fragmente, des institutions, des partis, des groupuscules, des congrégations, des communautés se replient sur soi. Des barrières, des frontières, des murs de toute nature superposés ! Il semble y avoir aujourd’hui, une accélération de replis motivés par, je pense, la peur. Peur de qui et de quoi ? Pour quoi ? Ou motivé par quoi d’autre ? La votation du triste dimanche 29 novembre est un signe des temps à prendre au sérieux. Ne pas dire comme je l’ai entendu et lu : « Dans quelques jours la poussière tombera, on n’en parlera plus ». Leurre. Mais c’est aussi une chance qu’il faut saisir pour réfléchir ensemble. Protagonistes de religions et de croyances diverses. Pourquoi ? On n’ampute pas un peuple qui désire vivre en harmonie d’un de ses membres, impunément ! Ce peuple, c’ est le nôtre ! Fragmenter le tissus sociale, c’est violer ce qu’il y a de plus profond : le désir des humains les uns pour les autres, construire la famille humaine où la personne peut fleurir, s’épanouir dans toute sa beauté primale ! La votation : jeter la pierre à « on ne sait trop qui » n’est pas utile. Comme Jésus l’a fait et désire le faire avec nous : c’est urgent de lire ce « signe des temps » chez nous, à la lumière de l’évangile, et de permettre à Dieu de nous aider à découvrir ce que signifient : a) le résultat d’une initiative malheureuse b) le résultat qui permet l’exportation de matériel de guerre dimanche, novembre 29, 2009
![]() Après les résultats des votations sur l'interdiction de minarets chez nous, et sur la volonté d'exporter des armes... Nous avons besoin de prier Guide-Moi, douce lumière Guide-Moi, douce lumière, dans les ténèbres qui m’enveloppent, Guide-moi encore. La nuit est sombre et je suis loin de ma demeure Guide-moi encore. Garde mes pas; je ne demande pas à voir l’horizon lointain - un seul pas me suffit. Je ne fus pas toujours ainsi, et je ne t’ai pas toujours priée de me guider, J’aimais choisir et voir ma route, mais maintenant Guide-moi encore. J’aimais l’éclat du jour; et malgré mes craintes, l’orgueil dominait mon vouloir: ne te souviens pas d’années passées. Ta puissance m’a béni si longtemps; elle continuera certes à me guider à travers landes et marais, à travers rocs et torrents, jusqu’à la fin de la nuit. Et avec le matin je verrai sourire ces visages d’anges que j’aime depuis toujours, et qu’un temps je perdis. (J. H. Newman, VVO, 156-157, - La colonne de Nuée) samedi, novembre 28, 2009
![]() MEDITATION Le temps de l’AVENT débute dans quelques heures, et c’est une nouvelle année liturgique, c’est la saison de la nativité et, déjà on entend la mélodie des cantiques « Venez divin messie… » et « Veni Domine Jesu » et « Encore un peu de temps, le Seigneur sera là » et encore : « Vienne la rosée sur la terre, Naisse l’espérance en nos cœurs, Brille dans la nuit la lumière: Descends vite à notre secours; Au désert un cri s’élève: Préparez les voies du Seigneur… » De mon point de vue : je ne me sens pas à l’aise avec cette liturgie-là. Jésus est né il y a plus de deux milles ans. Cet enfant palestinien a grandi, il a rempli sa Mission, et ceci est rapporté dans les évangiles. Son engagement subversif lui a valu d’être exécuté et je n’ai pas de problème à croire joyeusement que son Esprit habite en nos cœurs. Le mien itou ! Voilà pourquoi insister sur l’attente et le désir – indéfiniment - me semble ambigu. Superflu et peut nous faire oublier, presque, qu’il est en nous. Avec les années j’ai appris avec bonheur que, de prendre de plus en plus conscience de sa présence est ce qui donne à ma petite vie un sens ! Nous continuons sa Mission en luttant pour construire le royaume qu’il a promis et c’est cela qui doit VENIR à longueur de journées. On pourrait à Noël faire un bilan de notre engagement si possible, bien que cela ne doive pas être un « must ». J’aimerais surtout me réjouir d’une prise de conscience – autant collective qu’individuelle - de son énergie pour faire la justice. Et on ne peut pas s’attendre à avoir une vie plus facile que la sienne, mais c’est Sa vie en nous.Je n’oublie pas les Palestiniens aujourd’hui et je rappelle que « le 29 novembre 1947 l’assemblée générale des Nations-Unis adopte une résolution pour le partage de la Palestine, appelant ainsi à l’établissement d’un État juif et d’un État palestinien » indépendants sur cette terre. On en est où aujourd’hui ? C’est la naissance d’un monde nouveau que nous désirons fêter. Nous le croyons : un autre monde est possible, une autre Église est possible, une autre théologie est possible, un autre AVENT est possible. Cela n’est pas seulement possible c’est en train de naître … vendredi, novembre 27, 2009
![]() Entretien entre Steven Sackur, journaliste à la BBC et DangFang : http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/hardtalk/8376923.stmL’émission “Hard Talk” BBC est particulièrement intéressante parce que la personnalité interviewée ne peut en fin de compte que dire la vérité telle qu’il l’a vécue ou telle qu’il la vit ! Du lundi au jeudi, chaque semaine à 15h30, j’écoute ce « parler franc ». Steven explore les méandres de la vie de son invité(e) avec respect, mais sans concession. Pas de langue de bois possible, pas d’évasion. On découvre une personne humaine (qui se laisse analyser) dans ce qu’elle a de faible, de fort, dans son engagement politique, sociale, culturel. On défait des nœuds de contradictions, d’ambiguïtés, de succès, de courage et les fils ainsi dégagés montrent la complexité de l’action…en plus de la conviction que l’engagement pour la justice des uns et des autres est le SENS profond d’une vie. Les 25 minutes de « HARD TALK » écoulées on aimerait que ça continue et on veut en savoir plus au sujet par exemple de Han DongFang, présenté au public le 25 novembre de cette semaine. Je découvre un homme avec une mission, un message d’engagement désintéressé avec la « classe ouvrière » chinoise, mais chez nous aussi. Il est un leader du mouvement de Tiananmen et il était présent les 3 et 4 juin 1989 sur la Place de la paix céleste. Il est un « Labour rights activist » et a fondé le « China Labour Bulletin ». Il a échappé au massacre de Tienanmen Square, mais a fait 22 mois de prison. Gravement malade – il avait contracté la tuberculose - il reçoit un visa inattendu et peut se rendre aux USA où il recouvrira la santé. -L’excellent article de Swissinfo du 3 juin 2009, offre de plus amples informations à l’adresse Internet : http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=881&sid=10770959 - Mais dans l’interview de la BBC, les trois points suivants m’ont interpellée, tant les réponses aux questions du journaliste reflètent la sagesse et le pragmatisme d’un homme qui sait ce que signifie lutter pour les droits des ouvriers et en assumer les conséquences ! · Question : « Vous paraissez ne pas avoir gardé de colère ni d’aigreur, ni de haine contre vos persécuteurs et les oppresseurs de votre peuple ? C’est possible ? » · Réponse : « Pourquoi nourrir de la haine ? Lorsque je regarde le fond de l’être humain, tous les êtres humains, nous nous ressemblons beaucoup… » (Mes ennemis et moi, avons beaucoup de choses en commun…cm) · Question : « Vous n’avez pas mentionné le mot « démocratie, pas même une fois, …est-ce possible ? » · Réponse : “Parce que je crois que nous devons d’abord apprendre à discuter entre nous, analyser nos problèmes chercher et trouver des solutions, établir des contrats entre nous au ras des pâquerettes… » (La démocratie peut être un mot vide de contenu si la base reste silencieuse et passive… attendre et prendre conscience…cm) · Question : « Vous ne paraissez pas pousser les ouvriers exploités à la résistance, aux démonstrations, à la révolte… vous avez changé ? » · Réponse : « Le fait est que j’ai été en prison et que je sais ce que cela veut dire… » (Nous connaissons le prix de la lutte et n’avons pas le droit d’exposer les autres à la prison, à la torture ! Même au Zimbabwe aujourd’hui ! cm ) Il y a matière à réflexion! La solidarité avec les chômeurs, la lutte pour les droits des ouvriers, impliquent une solidarité qui accepte les conséquences pour soi et pour tous. En Chine et au-delà. Chez nous aussi. Le défi est de se poser la question sur les enjeux des relations économiques de nos autorités helvétiques avec la Chine, dans l’intérêt de notre pays…oui, mais à quel prix pour les ouvriers chinois ? ![]() Très chers amis, j'essaie de "nourrir" plus régulièrement "Katutura english", comme je l'ai fait hier par exemple. Alors, si vous voulez, cliquez juste d'un "coup de souris" sur Katutura english et vous y serez. avec toute mon amitié claire marie mardi, novembre 24, 2009
![]() Organiquement lié Il y a des moments où tout, mais tout, se concentre dans la prise de conscience en une seule personne, dans la plénitude du moment présent justement, selon Thich Nhat Hanh le contemplatif actif vietnamien qui vit au Village des Pruniers (Plum village) en France : http://villagedespruniers.net/Cela m’est arrivé ce matin. Normalement le fuel qui nourrit ma méditation matinale est fait de l’actualité, aux alentours et au-delà. Dans l’intimité avec Jésus, oui, j’écoutais la RSR 1ère et, ce matin, Martine Rebetez était l’invitée du journal du matin, à 07h38 http://www.rsr.ch/la-1ere/les-emissions Martine répond tranquillement aux questions sur les changements climatiques. Il s’agit de nous rendre attentifs à la préparation du sommet mondial, du 7 au 18 décembre, sur le climat de la planète, à Copenhague. Intéressante émission! A Bulle, le temps est doux, pas de neige ! (Oh ! Tant mieux pour moi !) La Dent de Broc ressemble à une vieille fille nue et le Moléson … pas mieux. Et c’est bientôt Noël blanc paraît-il. Dans la chambre de communauté les sœurs lisent les journaux. « Le Courrier International » (No 994) a un dossier spécial sur « CLIMAT Pourquoi la Planète sera (peut-être) sauvée. Mais lisez: http://www.courrierinternational.com/magazine/2009/994-climat-pourquoi-la-planete-sera-peut-etre-sauvee Enjeux : les thèmes de la négociation. Lire ces pages me prendra bien des heures, le contenu en vaut la peine, cela nous concerne directement. La mappemonde allumée me le rappelle, ce même monde où Jésus a vécu et où il est avec moi dans ma prière du matin ! MaisImaginez ce que je ressens en lisant la Bonne Nouvelle de ce jour-même, 24 novembre 2009 ! Lisez plutôt ! http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR Vraiment Jésus était et est préoccupé par les signes des temps, en son temps, chez lui, et le changement climatique chez nous ici et maintenant! Agir avec Lui pour le Bien Commun ! Et le climat est un bien commun! Avoir l’audace d’oser s’engager, même avec les moyens les plus minimes, pour protéger notre espèce humaine, à court et moyen terme peut-être, car le long terme est un mystère qui tourmentera, je l’espère, les experts réunis à Copenhague dans quelques jours. ![]() ![]() http://www.climatjusticesociale.org/ http://www.anti-omc2009.org/ Je m’attarde avec Jésus au désert, un désert peuplé d’une espèce humaine adorable car son Souffle de vie l'a créée, l'anime. Il est notre énergie ! Oui! Une prière du matin où la spiritualité est organiquement liée à l’actualité ! dimanche, novembre 22, 2009
![]() «Un cimetière ne nous attriste que par ce qu'il est le seul endroit du monde où ne nous retrouvions pas nos morts. Partout ailleurs nous les portons avec nous.Il suffit de fermer les yeux pour sentir ce souffle contre notre cou, et, sur notre épaule, cette main fidèle. François Mauriac (in « à la Place du mort » par Gilbert Salem) Tôt ce matin, Brunella – c’était son jour libre - une amie motorisée m’emmène en pèlerinage en mon pays natal, le Jura. Nous avons juste pu nous évader avant que les rues de Bulle ne fussent bloquées pour faire place la 34ème édition de la Corrida ![]() Sans que je m’en aperçoive voilà qu’apparaît l’horizon jurassien, des collines modestes et accueillantes, un village qui s’allonge, un peu somnolant le long du chemin, et nous passons, nous roulons alors vers Moutiers, Delémont et directement jusqu’au Viviers ou avec des parents et amis, nous partageons un repas. Partage de vie, de joie, de tristesse, de ce qui fait note vie, une communion, vraie en partageant un repas et en buvant un verre de vin ! On a pas manqué d’évoquer le chômage et ses multiples facettes qu'on ne saurait décrire sans frémir, Mais la fraternité nous redonne à tous, le courage de la lutte ! Le pèlerinage nous amène chez Jean, mon frère bien aimé, en haut du cimetière de ![]() Continuons la routes et ça grimpe la côte vers Epauvillers. Nous sommes au clos du Doubs et j’ai envie de pérégriner vers les tombes de papa, mort en 1973 de notre Nous pérégrinons en bas la côte à la recherche du curé de la paroisse de Saint Ursanne. Il est là, paisible et un peu fatiguées, Les Sœurs, elles, sont absentes. En passant près du Bœuf (pas celui de Bulle) ma compagne m’offre quelques chose d’extra : « une spécialité » d’un frappé à l’absinthe verte s’il vous plaît. C’est si délicieux que je le déguste très très lentement !!! Puis-je demande : C’est au moins légal, l’absinthe maintenant ? » Parfaitement légale. D’ailleurs, il n’y en avait qu’une petite goutte ou deux dans le frappée. Heureusement ! "Un parfait glacé à l'absinthe, sur son sablé breton ." Je me disais que jamais notre David Moginier n’avait entendu parler de cela ! Guillerettes nous pérégrinons sur… le chemin du retour. Une vraie prière de pèlerins dont les problèmes brûlants de chez et d’ailleurs montent comme de l’encens vers Dieu ! ![]() Tout y passe : l’état de l’Europe et du monde, l’analyse selon le point de vue, le Close-up, d’une société et d’une terre qui se désagrègent, les actions urgentes et le moyen terme. Des politiciens, de quelques extrêmes qu’ils soient qui glissent ensemble vers une droite sans molle et qui se fient aux armes seules pour les « sauver ». De qui ? De quoi ? De nos médias RSR TSR, surtout TSR 19h30 vendues au système mortifère, à la Sarkozy et Berlusconi, sans « liberté d’expression » dirait-on. Mais il y a l’espérance et la montée d’une nouvelle génération de politiciens. Nous les nommons. Je prie pour eux. Les élections et le renouvellement de nouveaux 7 sages pour refaire notre beau et bon pays, quel défi. Qui sera meilleur et qui sera pire ? La conversation entre les deux pèlerines est animée alors que nous arrivons à Bulle. Les rue encore bloquées, on trouve quand même un chemin pour arriver au Foyer Sainte Croix. Le Kenyan John Mwangangi (19 ans) a remporté la victoire de la Corrida ! Tant mieux.) Ma compagne motorisée me quitte pour s’en aller là où elle habite : Berne. ![]() Méditation du 22 novembre 2009 C'est aujourd'hui la fête du Christ Roi et pour diverses raisons institutionnelles, c'est ainsi depuis 1925. C'est le dernier dimanche de l'année liturgique. Ensuite viendra l'Avent, puis Noël. Puis Pâques. Le texte attribué à Saint Jean (18,33-37 ) est lu dans les églises.(http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR) Pas tellement difficile de l'imaginer aujourd'hui: « Le gouverneur appelle l'accusé pour le confronter à l'accusation: « C'est vrai que tu es le roi des Juifs? » Normalement l'accusé devrait répondre directement, mais l'accusé, « le paysan juif » (A.N) parle comme quelqu'un de chez nous: « Tu penses vraiment ça? Quelqu'un ta raconté cette histoire? » Le gouverneur se pique: « J'aurais l'air d'un juif, moi? Tes gens et les prêtres t'ont trainé ici. Pourquoi? » L'accusé: « Est-ce que j'ai des gardes pour me défendre? Je suis la proie des autorités qui se donnent des rois à eux! Tu vois pas que c'est aberrant? Est-ce que j'ai l'air d'un roi? … tu vois pas que je pense tout autrement qu'eux! Que je ne vis pas comme un roi!» Le gouverneur qui s'énerve: « T'es roi ou quoi? » L'accusé: « C'est toi qui dis ça! Tu vois je ne peux rien dire d'autre que ce qui est vrai! Si tu cherches la vérité, me voici. » Le gouverneur: « La vérité, c'est quoi? » L'accusé: « C'est moi » (Saint jean 6:14) Le gouverneur est embarrassé, troublé au fond de son coeur par la vérité fait homme au regard qui n'est qu'amour! Il hésite ... il sort dire aux accusateurs qu'il ne trouve rien à reprocher à l'accusé. Mais il a la frousse à cause des hurlements de la foule et des prêtres, ce gouverneur mou!!! Il pense à un bouc émissaire qui lui rendra service, même s'il a un pincement de cœur pour l'accusé qui l'intrigue: Il leur dit: « C'est la coutume de gracier un prisonnier ces jours-ci. Je peux relâcher celui-ci, d'accord? » Et la foule entrainée pas les prêtres de vociférer de plus belle: « Surtout pas celui-ci (ce paysan juif) mais n'importe qui d'autre, même Barabbas le brigand !» Le Gouverneur fit ce que certaines autorités sont parfois tentées de faire, c'est-à-dire: trouver un bouc émissaire pour se tirer d'affaire et garder sa place de gouverneur ! ![]() Il obéit lâchement face à la menace populaire, relâche Barabbas le brigand. Il durcit son cœur, rejette la Vérité que son intelligence avait, sans le vouloir acceptée, prend l'accusé et le flagelle à la manière de l'époque! Et le leur donne! mercredi, novembre 18, 2009
![]() La mémoire subversive : les peuples qui, aujourd’hui, luttent contre l’impunité, contre l’oubli, sont inconfortables pour l’establishment, l'Église y compris. Les martyrs du 19 novembre 1989 au El Salvador seront-ils honorés demain, jeudi, dans l'Église catholique ? Au El Salvador cependant, chaque mois de novembre, on allume des lampions qui éclairent de leurs feux d’autres lampions, de main en main, de mot en mot, pour symboliser l’exemple lumineux, responsable, donné par les Martyrs au El Salvador ! « Il y a 20 ans, le 19 novembre 1989, étaient assassinés par un peloton du bataillon Atlacatl de l’armée salvadorienne plusieurs prêtres jésuites occupant différentes fonctions importantes dans l’Université centroaméricaine (UCA), fondée en 1965 par la Compagnie de Jésus, ainsi que deux femmes, Elba Julia Ramos, travaillant dans la résidence de l’Université, et sa fille de 15 ans, Celina. Ignacio Ellacuría avait été nommé recteur de l’université en 1979. Ignacio Martín-Baró était vice-recteur académique, Segundo Montes, directeur de l’Institut des droits humains, Juan Ramón Moreno était directeur de la Bibliothèque de théologie Amando López, professeur de philosophie Joaquín López y López fut assassiné aussi » (Oscar Romero, lui, avait été assassiné le 24 mars 1980 alors qu’il célébrait la messe à El Salvador) Seul Jon Sobrino, un jésuite aussi , alors absent du pays, échappa à la mort. C’est en pensée avec Jon Sobrino , tous les théologiens, théologiennes de la Libération, toutes les personnes marginalisées, tous mes amis de lutte en Afrique du Sud, que j’évoque la mémoire subversive des témoins de l’injustice structurée... et de l’héroïsme de celles et ceux qui ont, comme Jésus « donner leur vie par amour ». Ils n'ont pas choisi la mort, ils l'ont subie comme le Galiléen ce vendredi-là. Pourquoi? « Ceux qui disent la Vérité et cherchent à FAIRE la justice, ils doivent être exécutés ! » Le survivant, Sobrino nous dit pourquoi: «...Parce qu’ils étaient la conscience critique dans une société de péché et parce qu’ils étaient la conscience créative d’une société future différente. » L'Église - Institution de 2009 est-elle le miroir du mouvement de libération-conversion que Jésus avait mis en marche chez lui ? Si elle est ce miroir, alors demain dans toutes les Églises, les martyrs au El Salvador, toutes les victimes sans nom des multiples violences institutionnelles, seraient solennellement célébrés, invoqués comme une source d'énergie créatrice qui soutiendrait nos efforts quotidiens! Est-ce un rêve? Un cauchemar? Le plus étrange, c’est que Benoît 16, en 2006 - 2007, s’en soit pris à Jon Sobrino, et « le condamne au silence » ! Jon Sobrino est le survivant du massacre de la communauté des six jésuites, (ainsi qu’une employée et sa fille) assassinés le 19 novembre 1989 ! Pourquoi s’en prendre à lui ? Lisez la lettre de Sobrino à son Supérieur après avoir reçu la « notification vaticane » http://www.culture-et-foi.com/critique/sobrino_lettre_kolvenbach.htm «Je ne crois pas qu’il soit bon de passer sous silence, le problème de fond (de la curie et du pape). C’est, semble-t-il, de vouloir substituer à une Église « difficile », celle qui suit [Jésus], et qui travaille à unifier la lutte pour la foi et la justice ... de lui substituer une Église « facile », de liturgies et de dévotions, avec des œuvres de charité, mais qui ne se pose pas de grands problèmes pour promouvoir la justice. Et ainsi, grandir en nombre» (c'est moi qui ai modifié certains caractères du texte, mis en italique, gras, ou souligné). Ce sentir « chez soi » dans cette Église « facile », serait trahir l'Église « difficile » des petites communautés de base, des marginaux, des grassroots, des femmes, des enfants « born to hunger ! » en « priant pour eux ». Nous sommes responsables, comme je le comprends, des uns des autres. So help us God. Voilà ma réflexion en cette veillée de prière, et ma solidarité exprimée gauchement peut-être, afin que ce vingtième anniversaire du martyre au El Salvador, soit une résonance, l’écho des alléluias de Pâques de jadis et répété vigoureusement lorsque notre mémoire subversive célèbre la Vie à travers la Mort. lundi, novembre 16, 2009
![]() Les absents, eux, étaient, bien sûr, les premiers concernés: les affamés. Ceux et celles nés pour jeûner à mort ! (“Born to Hunger Born to Hunger” par Arthur Hopcraft) A Rome, on a discuté d’eux en tant que nombres, que pourcentages, que problèmes quoi ! Qu’ont-il à dire, ces surplus people dont on se préoccupe quand même ? Et c’est bien. Leur parole serait un cri. Quel cri ? Qui était leur délégué authentique? Auront échos de ce qu'on projette à leur sujet? Comment savoir? Je me permets de citer le Monde : « Sous l'effet de la crise économique, la barre du milliard de personnes souffrant de sous-alimentation a été franchie en 2009. Les causes structurelles de la crise alimentaire de 2008 – une brutale hausse des prix liée à des facteurs conjoncturels puis accélérée par la spéculation – restent en place. http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/16/toutes-les-conditions-pour-une-nouvelle-crise-alimentaire-sont-reunies_1267515_3244.html#ens_id=1267001 http://www.un.org/depts/dhl/dhlf/food/index.html http://fr.euronews.net/tag/alimentation/ Le sommet de la FAO s’engage à éradiquer la faim… 16/11 18:03 CET Un commentaire pris au hasard des sites Internet : « Faire retourner en Afrique tous les avoirs détournés par les politiciens verreux au détriment de leurs peuples et surtout de ne plus leur vendre d'armes... » Oui, les fabriques de tanks, de chars d’assauts, de bombes, y compris celles qui sont en Suisse, peuvent et doivent se transformer en fabriques de charrues, de semeuses, faucheuses, chargeuses, en moulins et en faiseurs de pain et peut-être prendre le chemin des pays qui ont faim, y compris l'Afrique. Sans oublier les paysans de chez nous. Encore une citation: « L’objectif de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde est loin d‘être atteint. Elles sont plus d’un milliard actuellement. Face à l’urgence, la FAO appelle la planète à augmenter sa production agricole de 70% d’ici à 2050, afin de pouvoir nourrir plus de 9 milliards d’habitants. … Il faudrait pour cela un investissement de près de 30 milliards d’euros par an contre seulement 5 actuellement. La partie est loin d‘être gagnée. Dans le projet de ![]() So help us God! |