KATUTURA


lundi, octobre 27, 2008
 
Mes lectures



« On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon, les outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues. On met au contraire le vin nouveau dans des outres neuves, et l'un et l'autre se conservent.» (Mat. 9 :17)

« J’ai trouvé l’aveugle esclavage qui lie le présent des gens aux passés de leurs parents, et qui les poussent à céder à leurs traditions et à leurs coutumes en introduisant l’esprit ancien dans un corps neuf. »
( Les secrets du cœur, Khalil Gibran)


· J’ai envie d’écrire, à intervalles aussi réguliers que possible : « Mes lectures ».

Ma motivation, même s’il elle n’est pas très désintéressée, est néanmoins sincère, je pense.

Mais les « vieilles outres » (dont Jésus parle) et « l’aveugle esclavage aux traditions et coutumes » (Khalil Gibran ) m’interpellent et m’intriguent.

Il s’agit, je crois, de l’aveugle esclavage de l’esprit « hiérarchisé » liant les gens aux vieilles outres institutionnalisées, donc aussi hiérarchisées, afin de garantir une sécurité stérile!
Vide de vie ! Introduire
un esprit ancien dans un corps neuf – pensons aux enfants à l’école – n’est-ce pas l’avertissement de Jésus, illustré par les vieilles outres qui veulent formater l’esprit jaillissant des enfants et de ceux qui leur ressemblent ?

L’esprit de Jésus est toujours nouveau ! Il est souffle, mouvement, déploiement de l’univers
qui nous habite, qui habite les petits sur le chemin de l’école ! Quelle force d’avenir pour la
« famille humaine » !


· J’aimerais chercher dans des livres lus ou à lire, le vin nouveau et le corps neuf ! J’aimerais découvrir ce qui est neuf dans le quotidien, défiant les morts multiples et semant à pleines mains des graines de vie ! J’aimerais glaner des pensées comme des épis de blés et les offrir en passant.

« l’Echo Illustré » et nous
les dévorions avec gourmandise et rigolade…et oui, ils nous donnaient l’esprit d’aventure ! Pétillant, espiègle, observateur. Tintin et Milou.

Bien plus tard à l’école normale, la professeur de Français nous avait demandées de rédiger
un essai libre. J’écrivis donc une page enthousiaste sur Tintin. J’étais sûre de mon succès ! Résultat : un trait rouge au travers de ma page ! Zéro ! Nul ! La prof était choquée qu’une
future missionnaire puisse avoir une pensée si « volage, sans aucune maturité ! » Vieilles outres, esprit ancien dans un corps neuf…


Cher Tintin, il a aussi enseigné en Afrique, comme tant de Missionnaires pleins
de bonnes volonté.

Regardons plutôt ce signe des temps, Tintin au Congo !