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Méditation dominicale 12.10.08
Les signes du temps
« Nous avons la chance de vivre à une époque pleine de promesses en même temps que saturée de dangers inimaginables. Et nous ne sommes pas tous au même endroit. Les uns sont très en avant et les autres reculent, d’autres encore ne savent pas s’ils avancent ou reculent. Il est donc très difficile de se faire une idée, en tant que famille humaine, du point actuel de notre évolution.
Une métaphore peut nous aider. Nous ressemblons à un paquebot océanique géant, coupé de ses amarres et qui navigue sans capitaine ni boussole sur les sur les vagues houleuses. Les dangers sont incalculables. Est-ce que nous courons vers le naufrage et l'extinction ? Certains veulent retourner sans risque au port mais ce n'est plus possible.
D'autres, distraits, ne sont pas conscients que le paquebot tangue dans un courant marin capricieux, transitoire, plus fort que lui. D’autres encore, fous d’appréhension et d’angoisse, voudraient sauter à l’eau et nager seuls vers le rivage. Mais nous en sommes bien trop éloignés, il n'y a plus de possibilité de revenir en arrière. Nous sommes tous ensemble dans ce paquebot humain.
D'autre part, un nombre croissant de passagers perçoivent cette dérive en pleine mer comme une chance sans précédent de s'éloigner de l'esclavage et des souffrances du passé, une avancée vers la terre promise de liberté et de bonheur. De nouvelles possibilités apparaissent chaque jour à l’horizon. La soif d’une nouvelle spiritualité « en situation » est une espérance réelle qui nous tend les bras, qui nous ouvre l’esprit. Le désir de justice, de paix et de coopération est un encouragement à continuer la recherche, la communication. Un redoublement d’énergie.
Des voix nouvelles surgissent du ras des pâquerettes, la mondialisation de la compassion pour celles et ceux qui sont dans le besoin est une immense promesse d’humanité. Le danger de l’individualisme est reconnu et la nouvelle science nous offre une carte indiquant où nous en sommes, d’où nous sommes venus et où nous pourrions finalement aboutir.
Les dangers et les menaces subsistent. Le bateau coule déjà, et tandis que certains essayent de réparer les fuites, d'autres dans leur égoïste aveuglement, créent de nouvelles fuites et ignorent les icebergs devant nous.
Il n'y a pas de tempête en mer. La nature ne nous est pas hostile. Non. C’est à bord que la tempête fait rage entre les passagers eux-mêmes, chacun poursuivant aveuglément son chemin égoïstement programmé et personnel.
Mais qui tient le gouvernail du navire ? Qui a le contrôle et la responsabilité de la traversée? Les forces du Marché ? Wall Street ? L'Armée et les militaires ? Le grand empire américain ? Ou le hasard chanceux ou malchanceux ? Ou Dieu ?
C’est au cœur de notre réalité en ce moment de l'évolution de notre univers, que nous sommes invités à considérer à nouveau et à prendre au sérieux la sagesse spirituelle de Jésus de Nazareth.
(Jesus Today, pages 45 et 46, ma traduction libre)
Je m’associe cœur et âme à la réflexion d’Albert Nolan. L’expérience de Dieu en certains moments privilégiés de méditation ou dans la simplicité des plus petits gestes quotidiens, L’expérience de Dieu dans les cendres grises de nos rêves fait rejaillir le feu, la source de notre énergie.
Jésus :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
» (rapporté par Luc 12 :49)
publié par claire marie à
10:01
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