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dimanche, juillet 06, 2008
Méditation dominicale, le 6 juillet « N’allez pas où le chemin vous mène, allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste ». Jésus allait à la rencontre des gens et eux accouraient vers Lui, qu’ils attendaient sans le savoir, comme nous parfois ! Eux, c’était qui ? Les femmes, les enfants, les pauvres, les malades, les lépreux, les sidéens, les aveugles, les muets, les sourds. D’autres s’approchaient de Jésus, de biais, comme la police secrète de l’institution religieuse par exemple et lui tendaient des pièges. Ils l’invitaient même à leur table et l’humiliaient ! Mais ils le craignaient ! Pourquoi ? Main dans la main de mon bien-aimé et cœur à cœur avec lui, ce soir, nous faisons halte, auprès de notre Abba. Dans un moment unique de bienheureuse solitude hors temps, hors espace. Notre présence au cœur du monde créé pour la joie de Dieu, pour le bonheur des hommes qui ne font que passer, l’espace de quelques années, comme en un safari spontané qu’on appelle la vie, la naissance, la mort en direct et en continu : c’est l’Amour, le Verbum Dei caro factum est ! ![]() Ce n’est pas un concept, c’est une dynamique humaine, terrestre, universelle. Que de belles et nobles paroles. Et alors ? Dans la pratique et dans la réalité ? Un cher ami, Laurent est son nom, me disait : « Mais il y a la faille ! » Le créateur quelque part n’a pas complété son œuvre. La faille ! Jésus connaît ce mot, comme Laurent, comme moi : la faille. La main de Yechuah serre la mienne, le rythme de son cœur rejoint le mien un peu comme l’écho du Boléro de Ravel qui fait des vagues très discrètes dans les sables du désert…la nuit. Vers l’aurore si lointaine encore ! Un moment d’intimité, hors temps, le bonheur simple et pur. ![]() J’émerge de ma méditation comme la tortue sort son museau de sa coquille. Pour reprendre la route les pieds dans la faille qui va s’élargissant, un parmi les milliards d’humains, ensemble en chemin vers la liberté. Liberté de quoi ? De qui ? Pour quoi ? Je sens et je sais : prendre Jésus au sérieux, prendre sa compassion et sa tendresse au sérieux Prendre la signes des temps au sérieux, c’est urgent, c’est une question de vie et de mort. Quels signes ? Pourquoi l’urgence ? Nous sommes organiquement liés à ces signes ! Prendre notre aujourd’hui au sérieux… ne pas attendre des appels ni des encouragements. Avancer avec Jésus. Il est le chemin. Jésus a pris les signes de sont temps au sérieux. Il a pris la réalité de son pays au sérieux, et dans cette faille entourée de beauté primale, il a vécu, il a agi avec les moyens qui étaient à sa portée. Comme il le fait aujourd’hui, en nous, en moi, même si Paul de Tarse se taxe d’avorton, et que mon prie-Dieu n’est qu’un petit tas de foins parfumé en cette soirée d’été. |