KATUTURA


dimanche, mars 18, 2007
 
Un conte ou presque…



Nous, les gens de la planète terre, sommes actuellement conscients d’exister dans un « espace-temps » qui nous fait dire : « Quelle chance que d’être en vie ici et maintenant, et non au Moyen Age, ni au 17ème siècle ni au 18ème …
On vit plus longtemps en bonne santé, on vit même très longtemps presque sans le vouloir ni le désirer…on trouve des remèdes é tous les maux ou presque…
On se déplace d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre et d’aucuns parlent du tourisme au-delà de la planète moyennant, comme pour toutes choses, l’argent !

Le progrès, l’informatique, les loisirs, les plaisirs… c’est toujours plus et c’est toujours mieux, dit-on… »
Ceci dit pour les habitants des « pays occidentalisés », qu’ils fussent dans l’hémisphère sud ou nord. Ils (donc nous) profitent d’un système économique capitaliste qui assure la « survie » des riches chanceux… et s’efforcent de soulager la misère des pauvres malchanceux en se gardant bien d’encourager un système social égalitaire !

De cette ambiguïté surgit l’effroi « ça ne peut pas durer indéfiniment » ! La frustration, la corruption à tous les échelons, la musculature morale atrophiée, les nouvelles maladies, le réchauffement climatique, la pollution, la menace nucléaire, le « terrorisme » … les charrues disparaissent et font place aux armes, aux mines, aux blindées, aux canons et aux pauvres soldats qu’une espèce de EGO impérial « gouverne ».
Cependant, une prise de conscience collective, silencieuse nous dit que « ça » ne peut pas durer ! Ce n’est pas fait pour durer. Une prise de conscience que ce type de vie est vide de sens ! Nous en sommes où ? Nous avançons dans quelle direction en tant que famille humaine ?

Et voici mon conte (inspiré par Jesus Today) :



Notre planète est comme une immense « Arche de Noé » qui vogue sur les vagues houleuses et prégnantes des promesses et des dangers d’espace-temps ! Nous sommes tous dans la même « Arche », les humains, la faune, la flore.

L’Arche navigue, mais elle n’a pas de boussole. On va où ? Des uns voudraient retourner là d’où ils viennent, institutionnellement, dogmatiquement, d’autres rêvent de s’envoler vers une autres planète, d’autres ne pensent à rien et cherchent à se divertir comme ils peuvent à l’aide de « top modèles », de sports spectacle, d’autres dépriment et restent prostrés à broyer du noir !

Mais, et c’est dans l’ordre des choses : un nombre croissant de « petites gens » habitant l’Arche, considèrent que cette dérive dans l’inconnu est aussi une chance comme jamais d’une « terre promise », loin de l’esclavage, des oppressions, des exploitations, des viols et des prostitutions.

Ces gens se regroupent en petites communautés de base et, au moyen de la « longue-vue télescopique » qui est la foi en Dieu Créateur, font surgir, dans la douleur, une spiritualité toute simple, celle de ce paysan juif : Jésus. Lui savait « qu’un autre monde est possible » dans cette folle aventure d’un univers en plein déploiement ! Aujourd’hui comme hier, il semble parfois dormir dans les soubassements de l’Arche, Jésus, mais son Esprit souffle où il veut.

Les dangers demeurent. Innombrables. L’ « Arche » prend l’eau ici et là. Alors que des uns essayent par tous les moyens de réparer les crevasses, d’autres, ne pensant qu’à leur EGO aveugle, inconscients de l’avenir à moyen et long terme, provoquent de nouvelles lézardes.

Il n’y a pas d’orage qui gronde au dehors, pas d’ennemis hors de l’Arche.

C’est à l’intérieur de l’Arche, parmi ses habitants, que rugit la tempête parce que chacun « tire la couverture à lui », lui, son groupe, son Institution, son Eglise, son parti, sa religion… sans s’occuper des voisins !

Mais qui est au gouvernail de l’Arche ?
Les forces du marché ?
Les armées ?
Le grand empire américain ?
Le hasard ou la chance ?
Dieu ?

En ce moment de notre histoire, Jésus, le paysan juif, charpentier de son métier, a beaucoup de choses à nous dire aujourd’hui…