KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes ![]() ![]()
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 ![]() |
dimanche, novembre 13, 2005
Message entre deux mondes ![]() Charles de Foucauld Il fut mon premier amour Enfant parmi les autres enfants de la ferme « Chez Darozier », nos parents nous parlaient de ce frère universel, comme si c’était notre frère, le Petit Charles, comme le Petit François d’Assise, comme la Petite Thérèse. comme Jésus, tellement noyé dans l’épaisseur humaine qu’on ne le voit plus. Comme notre petit frère Jean ! Le Petit Charles nous révélait justement Jésus et c’est lui qui faisait germer dans mon cœur cette graine, ce désir d’être « petite sœur universelle ». Quelle prétention pourrait-on dire ! Aujourd’hui, on parle de lui dans les églises. On le dit bienheureux. Tant mieux! Bien sûr ! C’est lui, si longtemps inconnu, qui nous aide à trouver un sens à la vie, aujourd’hui, le 13 novembre 2005 Charles voit le jour le 15 septembre 1858 à Strasbourg Il devient orphelin à six ans, il est élevé par son grand-père maternel, colonel de l'armée française. Après des études à Saint-Cyr, il devient un officier noceur qui dilapidera la fortune léguée par son grand-père à son décès (comme François d’Assise) . Il passe du temps au Maroc. il explore, il réfléchit ![]() Charles de Foucauld a perdu la foi au cours de ses études. Il est riche, il est soldat, il aime une femme un peu égoïstement peut-être: « Je ne voyais plus Dieu, ni les hommes, il n’y avait plus que moi. » Il cherche un sens à tout ça. Il devient conscient que l’AMOUR l’attend. Au Maroc: il est alors en contact avec des musulmans vivant d’une foi profonde, ce qui éveille en lui l’inquiétude de Dieu. Et puis l’envie de Dieu : Il prie : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse. » Le temps passe et puis : « J’ai perdu mon cœur pour ce Jésus de Nazareth, mort il y a 2000 ans, et depuis je ne cesse de le chercher, autant que le peut ma faiblesse. » Et Puis : « Plus on aime Dieu, plus on aime les hommes » . De Beni-Abbès il s‘enfonce au cœur du Hoggar, jusqu’à Tamanrasset et il dit : « Je ne cesse de parler et de voir du monde : des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux ». « Je veux habituer tous les habitants… à me regarder comme leur frère, le frère universel ». Il veut dire l’Evangile non en le prêchant mais par sa vie. Le 1er décembre 1916 Charles de Foucauld est tué violemment à Tamanrasset. « Si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruits. » La prière de Charles : Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père. Yeshua, Charles, François, Thérèse, Mandéla et la foule des autres: c'est tout UN... leur exemple est contagieux... |