KATUTURA


mercredi, décembre 08, 2004
 
IMMACULEE CONCEPTION: 8 décembre

Lu dans la respectable "Liberté de Fribourg" de hier, 07.12.04

"Immaculée Conception", en grosses lettres rouges et je me suis dis:
Fribourg est un canton catholique, on nous donne peut-être un petit message
au sujet de cette fête qui est aussi un jour férié, donc privé de "La Liberté".

Et je continue de lire, juste en haut à gauche et à droite, comme deux gardes du corps:
Landi et Coop et juste dessous en grosses lettres jaunâtres,
toujours à une longueur d'Avenches, le Milavy centre sera ouvert sans interruption
demain mercredi 8!
Que de couleurs me suis-je dit: mais peu d'harmonie...



Alors je me suis dit que c'était peut-être une manière "commerciale"
de fêter cette "fête mariale" que les petits enfants du Caté ont beaucoup de mal
à "dessiner" puisqu'aujourd'hui, au Caté, il faut beaucoup dessiner…
mais la réalité, c'était qui, c'était quoi, cette conception enveloppé dans un
dogme depuis 150 ans? Faut plus chercher à comprendre ni à dessiner... mystère...
mais les petits enfants demandent toujours: Pourquoi???

Alors, pour nous, aujourd'hui, ce 8 décembre 2004: c'est qui, c'est quoi?



Et je me suis dit: quelle dommage, cette caricature économique de la maman
de notre Yeshuah bien aimé! Je suis peut-être naïve mais je ne peux m'empêcher
de croire que Marie était sans doute une belle femme et Joseph un bel homme
pour avoir un fils de la trempe de Yeshuah, tellement - parfaitement - humain, que Dieu,
notre Abba, notre Amour, peut dire: "c'est mon enfant!"…et Yeshuah, bien sûr,
toujours solidaire avec nous tous de prier: "Notre Père…"

Et Jean, qui deviendra l'ami intime de Yeshuah et le fils adoptif de sa maman
de dire: "au commencement était le VERBE! Jésus!" C'est aujourd'hui encore:
le commencement.



mardi, décembre 07, 2004
 
En page 7 de 24heures d'aujourd'hui, mardi,

je lis "…les ramifications helvétiques de la corruption". Sous titre:
"criminalité économique", puis: l'ONU enquête sur les malversations
de l'ancien programme "Pétrole contre nourriture"…
(programme géré par l'ONU entre 1996-2003) et, selon Gilles Labarthe
toujours dans 24heures:



"Une gigantesque fraude, réalisée avec la complicité d’individus et de compagnies
étrangères, rappelle le Bureau des comptes du Congrès américain
(General Accounting Office, GAO). L’opération aurait permis
un détournement d’environ 4,4 milliards de dollars,
au profit de Saddam Hussein et de son entourage, mais aussi
de firmes occidentales, entre autres suisses et françaises".

Et c'est Mark Pieth, chargé par l'ONU de mener une enquête qui informe,
et va continuer d'informer en 2005 à Berne. Plus loin:

"il est clair que les grandes sociétés multinationales ont joué
un rôle central dans le domaine de la corruption, même si dans bien des cas
c’était sur sollicitation. On ne peut toutefois bien comprendre la macro-criminalité
si l’on ne se s’intéresse pas à la base… "



J'essaie de comprendre cela avec l'aide de Jésus qui, Lui, s'intéressait à la base…
quelle qu'elle fut!

Il dit: "nul serviteur ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l'un et aimera l'autre,
ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent…"
(Luc 15: 13 et on peut lire aussi 14 et 15, c'est tellement actuel!!!)
On est en plein dans la problématique autrement moins claire aujourd'hui
qu'au temps du Veau d'or! Et pourtant:

d'un côté le "veau d'or", donc les systèmes économiques qui, au lieu de servir
"au plus grand bien pour le plus grand nombre", accumulent un capital -
une bourse comme on dit - et attirent dans cette toile d'araignée les "boursicoteurs".
De l'autre côté, les fruits d'une "criminalité économique": "les affamés de justice"…
Ils sont légions, chez nous à Lausanne, en Suisse, dans la vaste Europe
et dans le monde tout entier, les "affamés de justice"!

C'est chez ceux-ci justement que Jésus a vu le jour il y a plus de deux mille ans
quelque part en Palestine... réfugié sur la paille, puis en Egypte, puis cherchant un lieu
où reposer sa tête chez de rares amis, puis condamné - par les systèmes criminels justement -
et exécuté pour avoir dit la vérité…

Rien n'a changé sinon pour le pire semble-t-il!
Que les journaux enquêtent, analysent, cherchent la vérité et la publient...
et comme Mark Pieth, "dans des rapports…non pas en langage diplomatique,
mais très direct", c'est un petit cadeau qui annonce un timide Noël, ça!





jeudi, décembre 02, 2004
 
En revenant de la place du Palais fédéral
à Berne ce soir

où 6000 bougies brûlaient en mémoire des 6000 (une estimation)
victimes du SIDA, qui chaque jour, meurent, je pensais et priais:

chaque enfant est le mien, toi aussi, mon petit orphelin
Tula Baba! Pleure pas mon bébé!
ta place est marquée entre les étoiles





En Afrique du Sud:

Chaque année, 70 000 enfants naissent avec le virus du sida.
Le sida tuera la moitié des jeunes de moins de 15 ans d'ici la fin

de la décennie. Il a suffi d'une vingtaine d'années pour que ce fléau
fasse 420 000 orphelins parmi les jeunes de moins de 15 ans

(d'une émission "zone libre" radio Canada)



mardi, novembre 30, 2004
 
Tous à Berne à 18h00 demain, 1er décembre 2004

Tiens ta lampe allumée sur les marches du Palais fédéral!

Nous ne pouvons tolérer la banalisations de la terrible pandémie du SIDA

Chaque jour 6000 personnes meurent du SIDA dans le monde.

Des médicaments appropriés et une saine nourriture permettraient
à de nombreux sidéens de vivre de nombreuses années encore



Demain, 1er décembre 2004, est la Journée mondiale du SIDA.
Nous nous trouverons rassemblés à Berne, devant le Palais fédéral,
et nous marquerons cette journée en allumant sur la Place fédérale
6000 bougies représentant les 6000 victimes quotidienne du SIDA
Nous voulons attirer l'attention sur ce scandale et nous revendiquons ce qui suit:

La Conféfération doit participer pour une valeur de 80 millions
de dollars, annuellement, au fond global pour intensifier
la lutte contre le SIDA, la Tuberculose et la Malaria

Les industries pharmaceutiques doivent renoncer
aux droits de patente pour tous les médicaments destinés
aux pays en développement

Les Eglises doivent s'engager dans tous les projets de prévention du SIDA




samedi, novembre 27, 2004
 
Avent 2004

En Afrique du Sud, l'Avent et Noël n'avaient pas tellement d'importance, bien moins,
en tous cas que le carême et Pâques. Jésus ressuscité et agissant en nous par l'énergie
de son Esprit pour construire un monde sans apartheid était, et reste j'en suis sûre,
le repère. L'étoile qui nous guide.



Il est vrai que des missionnaires, comme des marchands, des colons, des militaires, avaient apporté dans leurs bagages, des petits sapins en plastique, des étoiles en papier doré,
des bougies électriques, des petits Jésus en cire toute blanche et il - le nourrisson - revêtu
d'une culotte rose, dans une mangeoire douillette à côté d'un âne et d'un bœuf échappés tout droit d'un centre commerciale américain. Ils avaient apporté leurs cantiques aux mélodies autrichiennes comme "douce nuit" ou anglo saxonnes comme "jingle bells" ou germaniques
comme "leise rieselt der Schnee" ou encore "les anges dans nos campagnes"…
tout ça se chantait dans des églises à l'architecture plus ou moins européenne.
A moins qu'on ait la chance d'habiter un township pauvre ou un logis préfabriqué serve
de lieu pour la messe ou le culte… avec une cloche quand même au lieu d'un tambour…
fallait bien être fidèle à la civilisation occidentale chrétienne!



La patience et la tolérance des Africains de souche m'étonneront toujours!
Ils ont laissé faire. Ils ont chanté, prié, fêté dans la foulée des occupants du pays. Avec
un don admirable de l'imitation! Mais leur âme restait ce qu'elle est: africaine!
Et sa force avait sa source dans l'Esprit de celui que le tombeau n'a pu retenir prisonnier…
tout comme l'apartheid n'allait pas éternellement emprisonner ce peuple!



Dans 24 Heures, d'aujourd'hui, samedi, je lis ce qu'écrivent Philippe Baud et Claude Schwab
au sujet du temps de l'Avent. Je n'en relève qu'un phrase de chacun:

Philippe Baud: "Le voile du Temple s'est déchiré une fois pour toutes à l'heure
de sa mort, c'est dire qu'il n'y a plus désormais d'autre "espace sacré" que l'homme… Les gestes religieux, dès ce moment, ne s'accomplissent plus entre
les murs des sanctuaires, mais dans l'existence de chaque jour".

Claude Schwab: "Ne faisons pas la fine bouche et ne méprisons pas la religion populaire. Elle a plus de bon sens qu'on ne croit et sait trier l'essentiel du secondaire...(quelle était dépouillée et vraie la religiosité populaire des jurassiens ruraux
de mon enfance… elle avait déjà tout trié: on avait que l'essentiel!) Oui, et le sourire
des enfants - d'un enfant - valait, et vaut toujours tout l'or du monde".



Pour ce qui me concerne, j'aimerais sauter à pieds joints par dessus ces
"fêtes de fins d'années" et, dans la lutte quotidienne, avancer, avec l'immense
peuple de Dieu dans sa traversée des déserts, vers la lumière de Pâques.



vendredi, novembre 26, 2004
 
Prière du soir devant ma petite planète

J'aime contempler cette petite planète illuminée de l'intérieur par une ampoule électrique
alors que sa vraie lumière est celle de son immense âme humaine, celle de la création
et des créatures…



Cette terre habitée devrait avoir une saveur de paradis… pour la majorité des petites gens pourtant, et pour une partie toujours plus large de son étendue, en plaines, en montagnes,
en rivières, en mers et en déserts, notre planète a des relents d'enfer. A l'approche des fêtes
de fin d'année, les grands centres commerciaux essayent de faire miroiter une sorte
de "paradis artificiel de petits Jésus en plastique, de boulettes, de clochettes,
de minuscules étoiles, bougies, et Dieu sait quoi, de brillant, de criant, d'allumé et d'éteint ….
d'un simple coup d'interrupteur!

Les gens, les enfants aussi, en perdent le goût du ciel étoilé juste de l'autre côté du plafond,
du toit, ils en perdent le goût d'un cœur qui bat, le leur, et qu'ils n'entendent plus…
sauf lorsqu'il fait très mal. Le cœur!

Ce soir je demande au Créateur: qu'est-ce que tu penses de notre actualité,
de notre réalité en ce jour de novembre 2004 à la veille des fêtes de fin d'année?
Est-ce que nous correspondons à ton rêve d'architecte de cette terre merveilleuse
et de ses terriens? Nous?

Ce Yeshuah, ou Jésus comme d'aucuns le nomment, l'homme parfait né quelque part
en Palestine, ce Yeshuah qui durant toute sa vie n'a rien su faire de mieux qu'aimer ceux
et celles qu'il rencontrait sur la route, de les serrer dans ses bras lorsqu'ils étaient
"pécheurs bons à la lapidation", de leur dire de se mettre debout quand ils étaient paralysés
de peur, d'angoisse, de maladie, de leur dire qu'ils sont déjà les tout premiers dans le cœur
de Dieu son père et le leur. Le nôtre.



Ce Yeshuah vit en nous, en moi, nous contemplons ensemble cette planète ce soir même…

Et nous voyons:

  • Nos "réfugiés déboutés" à Lausanne, en Suisse, ailleurs… dehors, pas de "place à l'auberge". Tu connais la chanson Jésus…
  • Nos grévistes de Reconvilier, des travailleurs honnêtes, révoltés par l'arrogance des patrons qui n'ont jamais appris le langage des gens simple! Quel courage… comme ceux de la Poste que les intérêts économiques placent et déplacent d'un guichet à l'autres… avec des méthodes hallucinantes de contrôle du plus petit geste… et le reste qui les attend… on ne sait trop quoi!
  • Ces "aînés" qui recevront vers la Noël, quelques pistaches, deux ou trois mandarines, quelques petits biscuits trop durs pour leur bouche édentée… et qui seront souvent bien seuls, des heures durant, alors que le personnel des institutions essayent, le plus tôt possible de rejoindre leur famille pour la fête et que personne ne remplace!
  • L'opposition en Ukraine aux abois…Ces Ukrainiens qui bravent le froid, le givre, la menace des forts, et qui disent un "non fou de courage" pour un avenir plus libre!



    Nous contemplons aussi ce foisonnement de gens qui s'aiment, s'aident et s'entraident pour survivre, cette nouvelle relève humaine, tout au bas de l'échelle sociale, au ras des pâquerettes, là justement où sont les racines allaitées du suc, de l'âme de notre mère la terre…pour que naissent - en Noël continu - des plantes, des fleurs, des hommes nouveaux selon le rêve de notre adorable Créateur qui ne cesse de créer alors que tombent en poussière les systèmes aux odeurs d'enfer.




samedi, novembre 13, 2004
 
La Saint Martin

Un soldat devenu chrétien (316-397).

Martin naît en Pannonie (actuelle Hongrie), sur les frontières
de l'empire romain, où son père est soldat. À l'âge de quinze ans,
Martin devient soldat car la loi romaine oblige les fils de militaires
à s'enrôler dans l'armée.



Dans la ville d'Amiens, il rencontre un pauvre grelottant … il prend son épée,
coupe en deux son manteau et en donne une moitié
au pauvre en qui il reconnaît Jésus…

Puis il devient chrétien , puis moine, puis évêque à Tours. L'ancien soldat ne s'enferme
pas dans sa cité mais parcourt la campagne pour faire connaître l'Evangile.
Il meurt, à Candes, sur les bords de Loire, en disant :
"Seigneur, s'il ne faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur."
En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.
(selon "croire.com")

En Ajoie, donc au Jura suisse, on fête la Saint Martin le deuxième
dimanche après la Toussaint



Il y a bien longtemps, quand les travaux dans les champs
et le grand nettoyage de la ferme étaient terminés, on tuait le cochon
pour fêter la fin de la saison. Je n'aimais pas ça, les hurlements
du pauvre cochon qu'on "saignait" me faisait pleurer…



Les paysans et, en 2004, les restaurateurs surtout, font des affaires,
ils élaborent un menu gargantuesque

Bien que la plupart des boucheries d'Ajoie proposent leurs produits,
une personne attachée à la tradition préférera fabriquer elle-même
les plats qui feront la joie des amis
Chaque famille possède son secret de fabrication qui se transmet de mère
et de père en fille et en garçon, et le goût du boudin varie selon la maison!

Au menu donc: le boudin avec une salade de racines rouges
et une compote aux pommes, la gelée froide, le bouillon, les grillades,
les atriaux avec des rösti et une salade de carottes cuites

Au milieu du repas on boit un petit verre de damassine juste avant
la choucroute, pour "faire un petit peu de place".



La Choucroute garnie servie avec un jambon du patron, du porc frais, du lard et de
la saucisse d'Ajoie fumée, est accompagnée de pommes de terre cuites sur la choucroute.

Viennent ensuite la Crème brûlée et le Totché
pour clore ce repas.

Tu es alors quasi prêt pour une hibernation prolongée!
A moins que comme Saint Martin, tu ne partages le tout, moitié
moitié avec ceux qui ont faim!





vendredi, novembre 12, 2004
 
Arafat s'en va vers "les ancêtres de l'avenir"

Arafat, récompensé pour ses efforts en faveur de la paix au Proche-Orient
en 1994 par le Prix Nobel, est décédé jeudi matin à l'âge de 75 ans
à l'hôpital militaire Percy, en banlieue parisienne, où il avait été admis le 29 octobre.

L'inhumation de Yasser Arafat a eu lieu aujourd'hui, vendredi dans son QG de Ramallah,
en Cisjordanie, dans une ambiance d'immense tristesse et émotion...

"Avec notre sang et notre âme, nous t'honorons, Abou Ammar", chantait la foule
utilisant le nom de guerre de leur ancien dirigeant qui, comme Moïse,
ne verra jamais naître l'Etat indépendant pour lequel il s'est battu.

Nelson Mandela parle

Yasser Arafat est un des plus grand combattant de la liberté de notre temps
il a consacré sa vie entière à la cause du peuple palestinien…
c'est avec une immense tristesse que nous devons accepter que son
rêve et le rêve de son peuple palestinien n'est pas encore réalité!
Nous avons confiance qu'en ces moments de tristesse et de deuil
tous les efforts possible vont être faits pour construire une paix durable et juste…



Thabo Mbeki président du gouvernement d'Afrique du Sud s'est rendu au Caire
pour le service funèbre

Mbeki parle

"Arafat a redonné à des millions de palestiniens opprimés l'espoir
et l'assurance que malgré toutes les difficultés, ils tiennent en leurs
mains la liberté qui leur revient et qui sera un jour reconnue par tous…
le gouvernement et le peuple sud africain poursuivront de participer activement

à construire la paix en Palestine et à rechercher une solution au conflit
qui ensanglante le Moyen Orient."




vendredi, novembre 05, 2004
 
Bush revient

On souhaitait qu'il ne revienne jamais, que ce visage arrogant,
ces paroles creusent, ces menaces, ces guerres, ces mensonges cumulés,
ces claironnes de foi en son Dieu qui écrase les petites gens
des "états voyous": tous terroristes, tous mauvais… on souhaitait,
on implorait la fin de ce cauchemar inhumain



La machine à dollars s'est mise en marche… le "veau d'or" étincela,
une bonne moitié du petit peuple américain s'y est laissé prendre. Aveuglé.

Ce 2 novembre: jour des morts chez les chrétiens! Jour de deuil!
Ils ont dit oui aux fausses promesses comme ils avaient dit oui aux guerres,
quitte à en mourir!

Mais il y a les autres dont on ne parle pas!
L'autre moitié du peuple américain veut surmonter sa détresse,
construire, dans l'ombre, un monde meilleur pour tous,
se relever de la poussière, continuer la lutte avec une force,
celle de l'Amour, une force qui n'est pas un pouvoir
et qui vaincra, car elle est VIE




lundi, octobre 25, 2004
 
Le logement



Pour le bébé avant sa naissance, c'est le ventre de sa maman
qui le loge…après sa naissance, c'est papa, maman
les frères les sœurs, les amis

Plus tard, bien plus tard, il devrait chercher à se loger ailleurs
il devra "louer" un nid, une loge, une tanière que sais-je
le "loueur sera nommé le bailleur" et le système un gérance
s'il vous plaît!

Le bailleur va "louer" ses petites boîtes aux locataires
exigeant d'être payé à l'avance tout comme Hilaire Belloc
alors qu'il traversait la Suisse sur le chemin vers Rome,
découvrit qu'en Helvétie, "il faut payer avant que de manger"…



Le bailleur veut que sa tour de petites boîtes rapporte des sous
des gros sous… s'il n'est pas content, il met à la porte les locataires
houps! comme une lettre à la poste… "fais ce qu'on te dit"…
les petits locataires comme des souris devant les chats fuient
en catimini… vite vite… à la recherche d'une chaumière
qui n'existe que dans leurs rêves…

Mais on est pas seul dans l'actualité de la "crise du logement 2004"
écoutez: il y eut un homme, et par grâce et par miracle
je suis amoureuse de Lui… comme Lui de moi, je le crois
il n'avait comme toit "que la voûte des cieux
toute scintillante d'étoiles"… et le cœur des hommes


"Nu-pieds, vêtu d'une unique tunique , sans besace, sans pain ni argent,
sans bâton (cela pouvait servir comme moyen d'auto-défense):
telle fut la manière de visiter les bourgs à la ronde pour guérir, prêcher.
Jésus fut un Gandhi itinérant, sans feu ni lieu. Il a fort bien pu dire:

"Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids; le Fils de l'homme,
lui, n'a pas où reposer la tête." (Matthiew 8:20)



Jésus s'empressait toujours de guérir en premier,
pour mieux s'adonner ensuite à sa tâche de prédilection:
enseigner par paraboles. Jésus fut un sage révolutionnaire
de la trempe de Lao Tse, de Buddha ou de Socrates".
(Merci à Charles Eddis, pasteur émérite, Montreal)



dimanche, octobre 17, 2004
 
Contradictions!

La Kenyane Wangari Maathai reçoit le prix Nobel de la paix
08/10/2004

Cette militante écologiste est la première africaine couronnée

Cela m'avait remplie de bonheur et j'en avais fait l'éloge dans Katutura.
Et il y eut sa déclaration sur l'origine du SIDA: quand on a vécu sous la virulence
d'un régime d'apartheid, ce que Wangari affirme au sujet du SIDA, (arme biologique)
n'est pas difficile à croire. Tristement!



Mais ce qui a ajouté à ma tristesse est une autre affirmation de Wangari
au sujet de l'excision des femmes:
"Lorsque les Mungiki lancent une campagne pour exciser les femmes kikuyus, au besoin
par la force, en affirmant que cette "pratique traditionnelle" leur a été interdite par les colons, Wangari Maathai ne les désavoue pas plus:

"L’excision est au cœur de l’identité des Kikuyus. Toutes nos valeurs sont bâties autour
de cette pratique" (rapporté dans l'édition du 10.10.04 du Monde).
Je peine à croire une telle affirmation venant de la première Nobel lauréate africaine…

Alors que l'enquête de Roger de Diesbach dans la Liberté du 11.10.04 nous fait frémir
pour les femmes mutilées en Afrique et je le cite:

"Les pays d'Afrique ont tardé à prendre des mesures législatives et pénales
contre l'excision, sans doute parce qu'il faut un énorme courage pour contrer
la tradition ancestrale et une partie des imams musulmans".

Elle pense à quelles valeurs africaines, Wangari Maathai? Oui, il faut vraiment un "énorme courage" pour contrer la tradition… et certaines de ses valeurs…
Il faut du courage pour dire dans son propre pays:
NON à l'EXCISION des femmes africaines…



mercredi, octobre 13, 2004
 
Soweto, c'est aussi: le SIDA
Victime de l'apartheid, la population de Soweto confronte aujourd'hui la pandémie du SIDA



Cet immense ghetto noir de Johannesburg est le symbole de la lutte contre l'apartheid.
Il s'agit maintenant de résister et de survivre à la pandémie et à l'attitude pour le moins ambiguë du gouvernement.

Soweto, qui fête son centenaire cette année, est donc encore une fois un haut lieu de résistance... contre l'inertie des autorités sanitaires. Dans l'offensive contre le fléau du sida, Soweto a pris
une longueur d'avance.

Le président Thabo Mbeki avait promis, à la veille du scrutin d'avril dernier, que 500 000 malades recevraient, des médicaments antirétroviraux payés par l'Etat. Il ne tient pas sa promesse. Aucune assurance concernant la distribution de ces précieux médicaments.
Pas même une liste d'attente sur laquelle inscrire son nom.

"Les gens continuent à mourir. Le changement de discours
du gouvernement ne s'est pas traduit dans les faits!"
(Florence Mgobeni, responsable locale de l'association TAC (Treatment Action Campaign)

Des familles écartelées. Ce pays est le plus touché au monde, avec 5,3 millions de malades!
Un suspense macabre autour de l'arrivée des antirétroviraux.

La ministre de la Santé avait d'ailleurs décrété que les laboratoires pharmaceutiques
vendaient du poison. A la place, elle recommandait de se soigner avec de l'ail, du citron
et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, ces inepties n'ont plus cours. Mais le gouvernement
a tant tardé à se mobiliser que, cinq mois après la confirmation d'un plan national d'accès
aux soins, les habitants de Soweto n'ont toujours pas vu la couleur d'une boîte de comprimés.

Il existe pourtant, à Soweto, une équipe capable de relever le défi sur-le-champ.
Un noyau dur d'insurgés de l'hôpital public qui ont su mobiliser, depuis huit ans,
des donateurs du monde entier, pour financer une unité privée consacrée au sida.
Caché derrière les murs de brique de l'hôpital Baragwanath, ce service de pointe fait figure d'ovni au sein d'un établissement à bout de souffle, censé desservir une population
équivalente à celle de Zurich, de Paris.
Il faut essayer de sauver les bébés de la contamination alors qu'ils ne sont pas encore nés, les sauver une deuxième fois en soignant les mamans sidéennes
afin que leur lait ne tue pas leurs enfants. Ensuite, pour éviter une nation d'orphelins, des médecins s'engagent à proposer des soins aux unités familiales, si ces soins sont acceptés.

«Mais les cimetières de Soweto sont déjà pleins, selon un des médecins.
La question n'est plus de savoir quelle est la meilleure façon de distribuer les médicaments.
Elle est de les distribuer. Et vite.»
(Adapté d'un article de l'Express.fr et un merci spéciale à l'envoyée spéciale Estelle Saget)




mardi, octobre 12, 2004
 
Heureux anniversaire, cher amis Sowetans!

Le centenaire de Soweto

1904 - 2004

Qui n'a entendu le nom de SOWETO en parlant de l'Afrique du Sud!



Centenaire de la création du township de Soweto, acronyme de South West Township,
dans la banlieue de Johannesburg. En octobre 1904, les autorités municipales décidèrent
de créer une nouvelle zone de résidence pour les noirs. Cet anniversaire est commémoré
par plusieurs manifestations à l'initiative de l'association "Soweto 100" .
Que de chemin parcouru en cent ans. Que de naissance, que de morts,
que de souffrance et que de joie toute "sowetan" à nulle autre comparable!

Une histoire de lutte pour la survie, pour la vie. Des millions d'habitants,
on ne sait combien car la population augmente. Elle vient des zones rurales,
sans travail, et trouve un refuge à Soweto… souvent sans travail.
Il faut pourtant survivre… vivre... alors on prie à Regina Mundi entre autres…



La Madone noire de Soweto!



lundi, octobre 04, 2004
 

PRIÈRE DE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE



Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix !
Là où il y a la haine, que je mette l'amour ;
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon ;
Là où il y a la discorde, que je mette l'union ;
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité ;
Là où il y a le doute, que je mette la foi ;
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance ;
Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière ;
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Dieu, que je ne cherche pas tantA être consolé qu'à consoler ;
A être compris qu'à comprendre ;A être aimé qu'à aimer.
Car c'est en donnant que l'on reçoit.
C'est en s'oubliant que l'on trouve.
C'est en pardonnant que l'on est pardonné.
C'est en mourant qu'on renaît à l'Eternelle Vie


Heureuse fête de François d'Assise!



mardi, septembre 28, 2004
 
Ce mardi 28 septembre 2004
Manifestation des fonctionnaires du service public à Lausanne

"Dans le canton de Vaud, la fonction publique était dans la rue aujourd'hui.
A Lausanne, 5000 fonctionnaires selon la police, le double selon les organisateurs,
manifestaient pour protester contre le plan d'austérité du gouvernement.
Les fonctionnaires ont également observé une demi journée de grève dans
des dizaines d'établissements scolaires, hôpitaux et institutions sociales du canton".



Je trouve le communiqué ci-dessus, laconique, sur le site de la RSR 1ère.
C'était cet après-midi et je suis allée observer les marcheurs défiler pancartes au vent,
à la Place Saint François, un peu par amitié et solidarité.
C'est clair qu'ils étaient au moins le double du nombre estimé par la police!
Je les ai suivi jusqu'à la Riponne.

Un marcheur est sorti des rangs pour me serrer la main: Sud africain (métis),
ex militant du mouvement anti apartheid, il enseigne dans une école de Lausanne.
Et il marche bien sûr! Mais nous sommes restés critiques:

Les fonctionnaires des services publics manifestent contre le démantèlement
de ces mêmes services. Il faut une volonté de dialogue avec les autorités,
de même qu'une culture de la confrontation et des débats.
Il faut une vision d'avenir à moyen et long termes et des moyens
de se mettre en route…

Mais ce qui nous paraissait manquer, dans cette belle manifestation d'aujourd'hui,
c'est ce qu'en Afrique du Sud nous avons toujours nommer "Grassroots".
La base, les petites gens! Ceux et celles que les fonctionnaires
des services publics servent justement: les étudiants, les malades,
les habitués des transports publics, ceux et celles qui frappent
aux portes des services sociaux quels qu'ils soient…
les pauvres, les laissés pour compte.
Ceux sont eux, qui en tout premier, remarquent que quelque chose
ne tourne pas rond chez les fonctionnaires…les malades négligés,
voire méprisés, de même parfois dans les autobus, dans les bureaux
de recherche de travail… etc etc etc



Si les fonctionnaires des services publics s'étaient acquis
la sympathie de leurs "clients", si le petit peuple était descendu
dans la rue avec eux, ce n'est pas 10 ou 15 000 qui auraient réclamé
une vie plus digne pour tous, mais 150 000 et bien davantage!
Les autorités de chez nous, quasi coupées de la base,
auraient alors dressé l'oreille. Pour écouter.

Il est urgent de construire une base solidaire élargie.



vendredi, septembre 24, 2004
 

Des hirondelles
(Cotmec info No 261 - Septembre 2004)



Guy Musy nous transmets, dans la belle feuille ensoleillée
de COTMEC INFO les deux bonnes nouvelles qui suivent.
C'est une bénédiction pour les pages de Katutura.

Première bonne nouvelle: elle concerne un religieux, Raphaël Deillon,
provincial suisse de la Société des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs).
Un tribunal de Fribourg vient de l'acquitter, avec les félicitations du juge.
Le P. Deillon était accusé d'avoir enfreint la loi fédérale sur le séjour
et l'établissement des étrangers, Il avait hébergé dans sa communauté
une famille de requérants contraints de quitter le pays.
"Peut-être aurais-je fait la même chose!"
a reconnu le juge à la fin de ce procès qui, j'espère, fera jurisprudence.

Deuxième bonne nouvelle: encore plus surréaliste.
A Lausanne, lors d'un contrôle de routine, des policiers arrêtent
un sans-papiers employé au noir, si on ose dire, dans un des hôtels
les plus luxueux de la place. Plutôt que lui passer les menottes et le conduire
aux frontières, nos "gardiens de la paix" - vraiment ils méritent ce nom! - l'aident
à légaliser sa situation et même à lui obtenir un permis de conduire.

Seul point d'ombre dans cette histoire: l'établissement qui l'exploitait
sans vergogne le jette à la rue comme une vieille chaussette
ou une épluchure d'orange. Peut-être, notre homme trouvera-t-il
meilleur emploi dans la police vaudoise?



Deo gratias!



lundi, septembre 20, 2004
 
Prière devant ma planète



J'écoute la radio, les choses qui se passent sur notre petite planète
celle que nous habitons, celle que j'habite et que j'aime, j'entendais ceci:
on compte en moyenne 14 cyclones par année dans ces régions et jusqu'à présent
nous en sommes au onzième… j'en faisais part à un ami sage et précieux
et voici, très légèrement changé par rapport à ce que je ressens,
ce qu'il m'a répondu:

"c'est toujours rigolo de voir les proches, familles, collègues
et amis se préoccuper des cyclones alors que la misère quotidienne
(économique, social, voisinage, police, etc...)
est mille fois plus angoissante pour le petit peuple
des régions dévastées que par ces cyclones parfois
si joliment baptisés…."

le petit peuple, les piétons en sandales ou pieds nus comme Jésus…
Où le trouver dans les médias?




mercredi, août 25, 2004
 
Renvois



Ils ont cherché refuge dans l'angoisse; ils sont arrivés chez nous. Ils sont chassés
de chez nous , pire, ils sont déportés de force et dans la terreur
de ce qui les attend au pays natal "visité par la guerre, ruiné paqr la guerre."

Blocher, pontifiant, déclare: "lors des examens, la situation des pays de provenance
des requérants n'est pas prise en compte et ne saurait l'être."
Qu'est-ce qui est pris en compte?
(Je me croirais en Afrique du Sud sous le régime de l'apartheid et des déportations!
Je crois rêver, une espèce de cauchemar!)

Oui, ce ministre se fait le champion de la "culture du mépris
de l'homme, de tous les hommes, surtout des plus vulnérables."
J'ai peur que ça se retourne contre lui et ses timides collègues.

Que fera la poignée de solidaires, de révoltés, de défenseurs? Que ferai-je?
Des manifs, oui, des récoltes de signatures, oui...et encore
des députés "observateurs", des mouvements de défense des requérants,
et, Oh! ces Eglise à la Mission prophétique et
aux "sanctuaires toujours ouverts et accueillants"!
Oui ou Non? Ou alors: Oui et Non?

"La police veille au grain… quand la police intervient,
trop de dangers sont présents pour tolérer la présence
de personnes extérieures."

Alors que, dans le contexte 2004 des rapports politiques
entre la Confédération et les Cantons: "la mise en œuvre
d'une planification policière des expulsions…serait une grave erreur" et la
"fermeté d'un ministre ressemble à une faiblesse
face à la pression fédérale bien lourde."



À de telles autorités, de quelques bords qu'elles soient, je dis:
"vous faites tout pour faire grandir en nous, les citoyens de la rue,
une culture de mépris à votre égard.
Et pas en nous seulement, les Suisses, mais aussi dans l'âme des requérants déboutés,
des déportés, qui ne sauraient oublier.

(inspiré par La Liberté du 25 août 2004, page 19, selon Didier Estoppey et Pierre Kolb)



 
Etre étranger en Suisse

aujourd'hui, 25 août 2004

LAUSANNE - Cinq associations de la Coordination asile ont installé une permanence
à la Maison du Peuple de Lausanne. Elle est destinée à renseigner
les 523 personnes menacées de renvoi après le refus
de l'Office fédéral des réfugiés de régulariser leur situation.
Cette "Maison des migrations" est destinée à renseigner les personnes
concernées par les renvois et à réunir les militants.
Mais ce lieu pourrait se transformer en refuge si les circonstances l'exigent,
a indiqué Christophe Tafelmacher, membre de la Coordination asile.
Les premiers "plans de vols" sont prévus le 27 août…





Mais des "anges"veillent!

Est-ce comme Michael: l'épée enflammée en main, clamant: ici, dans ce paradis,
pas de place pour vous?

Est-ce comme Raphael: qui dit: venez, je panserai vos plaies de l'esprit, du cœur, du corps?
Est-ce comme Gabriel qui vous annonse la tendresse et l'amour d'un chez soi, chez nous?
Est-ce un policier?
Est-ce un geôlier?
Quand on est étranger, Oh! comme on aimerait revenir au pays!

Un peu de patience! Ça viendra, avec la paix, avec le pain
mais ne nous y faites pas partir



A coups de balais, s'il vous plaît!




mardi, août 24, 2004
 
Un ange passe



Avoir une visite et se sentir rajeuni, vigoureux, heureux…
simplement d'avoir été une heure ou deux, côte à côte!
c'est le plus beau des cadeaux!

Des visites "d'anges":

Moïse "quand il atteignait la quarantaine, la pensée lui vint
de visiter ses frères, les enfants d'Israël" (Ac 7:23).

L'énergique Paul de Tarse, aussi rapporté dans Actes 15:36:
Quelques temps après, Paul dit à Barnabé:
"Retournons donc visiter les frères dans toutes les villes
où nous avons annoncé la Parole du Seigneur pour voir où ils en sont."

Et Jacques, le frère de Jésus dit "La dévotion pure et sans tache consiste
à visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves…" (Jac 1:27)

Etre un peu côte à côte, c'est une communion, c'est un "gin tonique"!
C'est bien davantage que la communication par Internet!
C'est "regarder ensemble dans la même direction".
Le cœur se remplit de tendresse… à passer plus loin…
à d'autres en attente



Merci à l'ange qui passe quand on l'attend et quand on ne l'attend pas!
C'est un sourire du Ciel, même quand il est empreint de douleur,
c'est peut-être ainsi qu'il est vraiment homme! Comme moi.


L'ange qui passe peut aussi être l'ange de la pauvreté, de la maladie,
l'ange de la mort (que l'on représente faussement portant une faucille
sur son épaule) qui recueille l'âme au bout de son aile en ligne directe
vers son créateur!

L'ange qui passe, c'est le regard du médecin vers le malade,
c'est le regard du malade vers son médecin
L'ange qui passe, c'est le mendiant de pain, d'eau, d'amitié



Les hommes sont des anges stagiaires (faits et croyances, Victor Hugo)



dimanche, août 22, 2004
 
Basile

Quel miracle en continu
la vie de notre petite planète
des surgissements et des affaissements sans fin
par l'amour qui reproduit, dit-on, les espèces

la flore
la faune
les humains


Tout est miracle en continu,
du plus petit insecte
au cheval des Franches Montagnes
de l'infime pâquerette à la merveille des merveilles
la reine de la nuit

Mais quand la femme offre à la planète
le fruit tout neuf du grand amour
le fruit tout chaud de son coeur
on frémit de bonheur

on s'incline devant la réalité du Verbe fait homme
aujourd'hui-même…

Lumière venue de la lumière…
l'enfant bien-nommé: Basile



Basile est un prénom d'origine "grec" qui signifie "roi"
c'est un prénom rare
sa couleur est le jaune et son élément l'eau
sa fête est le 2 janvier.

Basile, un enfant parmi les autres
les préférés de Jésus

soyez les bienvenus!



vendredi, août 13, 2004
 
Les Jeux Olympiques et le dopage

Paul, l'intellectuel, connaissait Athènes et son Acropole; il était au
courant du sport olympique.

"Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous,
mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter.

Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils
le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le
pour une couronne incorruptible.

Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas
comme battant l'air.

Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être
moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres."

(Paul aux Corinthiens: 1 Cor 24-27)



En 776 avant J-C (même avant selon d'autres sources), des Jeux
Olympiques honorent Zeus.

Paul de Tarse avait entendu parler de Philippidès, courrier de profession,
né à Athènes (490 avant J-C), envoyé d'Athènes à Sparte, pour demander de
l'aide. Il coure 202 km en 24 heures et, épuisé, tombe mort au pied de
l'Acropole, après avoir apporté le message de victoire à Marathon. Ses
dernières paroles: «Nous avons gagné». Il meurt. Mission
accomplie.

Sa seule force a été sa Mission.
Pas de dopage pour lui, ni d'honneurs, sinon posthumes,
comme pour Yeshua, notre bien-aimé!




Je peine à imaginer Paul à Athènes aujourd'hui … sinon pour
vociférer contre ce qui diminue l'athlète: les dopings de tout genres!
Le pire c'est qu'aujourd'hui tous les sportifs de "haut niveau" sont
soupçonnés être des dopés potentiels ou réels. Tous sont testés à
l'improviste! J'imagine l'humiliation des tests à répétition! Tous sont
sur leur garde!

Cependant, tous doivent gagner, pour l'honneur de la patrie, de
l'équipe et, peut-être pour leur propre honneur! Et pour le fric.

Oh! la fascination des médailles! Oh! le poids du stress! L'angoisse de
n'être pas à la hauteur! De perdre son job, son gagne-pain aussi.

Pour un millième de fraction de seconde, j'élimine ou je suis éliminé!
Victorieux ou foutu. Sit transit gloria!

Que reste-t-il de l'esprit des jeux olympiques?
"plus vite, plus haut, plus fort"
mais en jouant, en se faisant plaisir justement!



Ces petits lauriers, on les a bien mérités, on va les partager!

Le doping comme un mauvais œil vous suit tout au long des jeux! Les
records doivent être battus et cela ne peut se faire sans quelques onces
de doping! Il y a mutation: il n'est plus question de jeux face à des
rivaux mais de lutte contre des adversaires! Le dopage semble être un
"plus" pour l'attaque. Pour devenir grand comme un Goliath! Musclé.
Fit.

"L'esprit de l'olympisme, c'est avant tout le sport pour tous, et non
seulement le sport spectacle et de performance." Que reste-t-il du
sport pour tous à Athènes?

"L'esprit olympique exige la compréhension mutuelle, l'esprit d'amitié,
la solidarité et le fair-play…" et si je laissais quelqu'un gagner cette
course à ma place? Juste par amitié? On me dirait fou. Unfit!

L'air d'Athènes est pollué par le dopage. Pas un jour sans que les
media nous en parle abondemment. Ad nauseam. C'est la réalité, dit-
on.

Je prends le risque de l'utopie:
pour se désintoxiquer, se purifier, redonner au beau corps des sportifs
sa dignité humaine, voici une idée tombée du ciel:

remettre à zéro les pendules, remettre à zéro tous les records.
Détruire tout ce qui sent le dopage comme on a réduit en poussière les
cinq tonnes de tocantes, (fausses montres), à Cressier, hier (voir 24
Heures 12.08.04) !

Garder les JO, oui. Recommander aux athlètes les plats d'excellentes
pâtes à l'italienne, succulentes, bien préparées, et sources d'énergie
amplement suffisante pour jouer, gagner peut-être et parcourir le
monde: l'âme saine dans un corps sain! Les poches légères peut-être,
mais le cœur vibrant d'amitié! D'oxygène, de verdure, de ciel bleu et
d'étoiles… per ardua ad astra! L'impossible rêve est possible quand on
croit en soi et quand on croit aux autres aussi.



Vive le sport pour tous!