KATUTURA


lundi, mai 31, 2004
 
Savoir disparaître pour mieux être avec ceux qu'on aime

Viva Madiba Viva!

Afrique du Sud : Mandela va arrêter ses apparitions publiques
JOHANNESBURG, 30 mai (XINHUANET) -- L'ex-président sud-africain
Nelson Mandela va diminuer ses apparitions publiques pour consacrer
son temps à sa famille et à son livre inachevé, a rapporté dimanche
la presse locale.
Cette décision devrait être formellement annoncée mardi prochain
par la Fondation de Nelson Mandela, a rapporté le journal Sunday Times.
"Il est trop pressé et alors qu'il est cent pour cent en bonne santé,
M. Mandela a besoin de temps consacré à sa famille",
a annoncé la porte-parole et assitante de M. Mandela, Zelda le Grange.
M. Mandela doit encore achever son livre sur son mandat présidentiel,
a ajouté Mme Zelda le Grange.
Le combattant anti-raciste avait précédemment annoncé qu'il réduirerait
ses activités publiques. Il a aidé l'Afrique du Sud à gagner l'organisation
de la Coupe du monde de football de 2010, le 15 mai à Zurich (Suisse).
Fin





samedi, mai 29, 2004
 
Pentecôte

Du vent! Des flammes!



L'expérience de l'Esprit dans nos cœurs, nous l'avons tous faite!
Ce jour, cette heure: nous savions qu'il fallait agir,
se mettre au travail quelles qu'en soit pour nous les conséquences!
Se mettre en marche avec les autres, lutter…

La réalité, on l'avait vécue, étudiée à tous les niveaux.
Au niveau politique, sociale, économique, culturelle
et même religieux.

La lumière de l'évangile nous ouvrait les yeux:
un fossé immense existait entre le rêve du Créateur pour sa planète
et ce que les systèmes en avaient fait:

les politiciens dominaient au lieu de servir les gens
l'élite intellectuelle méconnaissait le vocabulaire des ouvriers
les riches avaient peur des pauvres et des affamés
les bien vêtus évitaient les mal vêtus
la hiérarchie religieuse disait aux petits et aux pauvres,
donc à Jésus lui-même, de respecter les autorités iniques
ainsi de suite

Jésus avait vécu cette même réalité: à tous les niveaux
il s'est engagé pour la transformer
le système l'a tué et son Esprit a resurgit comme un vent
dans le cœur des petits, des pauvres, des mal vêtus
il a resurgit là où on ne l'attendait pas, comme autant de flammes,
comme un feu qui embrase les cœurs, les esprits, les muscles
et qui pousse à l'action



L'Esprit qui proclame: Une autre monde est possible.
C'est la Bonne nouvelle. Jésus nous implore de la répandre partout,
cette Bonne nouvelle et l'Esprit nous en donne l'envie et la force!

Et le monde devient, chaque jour un peu plus humain,
donc plus divin! Il se rapproche du rêve du créateur!



C'est tous les jours Pentecôte. Si on veut bien…

Bonne fête!



mercredi, mai 26, 2004
 
MERCI!



L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International publie,
ce mercredi, son rapport annuel 2004.

Cette année, Amnesty condamne à la fois les terroristes "prêts à tout"
pour parvenir à leurs fins mais également les gouvernements coupables
de "dérives" liées à la lutte antiterroriste.

Après avoir condamné l'assassinat du représentant de l'Onu à Bagdad,
l'organisation fustige les Etats-Unis pour sa "guerre contre le terrorisme".

Merci, Amnesty International!

Je me rends quasi régulièrement dans les bureaux d'Amnesty International
afin d'explorer ses archives, espérant y trouver des informations au sujet
de ce qui a conduit tel et tel demandeur d'asile à quitter son pays.
J'en ressors toujours pleine de reconnaissance de l'accueil, de l'engagement intelligent de ceux et de celles qui y travaillent.
Un engagement exigeant: être confronté aux systèmes
qui maintiennent leur pouvoir et leur avoir par la force, l'exploitation,
la maltraitance, la torture des petits sans défense.
Rester serein pour être efficace, être convaincu que AI a un sens primordial
dans notre monde actuel, partager cette conviction avec des gens gavés d'images télévisuelles qui mettent en exergue "les plus forts" qui gagnent, qui montent,
qui s'enrichissent, qui dominent, qui règnent… et qui meurent!
Sur les cendres de leurs victimes! Quel absurdité. Quel fait. Quel actualité!

Rester serein et encore croire en l'Homme pour croire en Dieu,
voilà le défi auquel que relèvent les gens qui travaillent
à Amnesty International

Je voudrais rendre hommage à tous ceux, toutes celles qui oeuvrent
à Amnesty International en Suisse d'abord, et alleurs aussi.

Même la Suisse n'est pas hors de soupçons!
Mais lisons plutôt cela dans le rapport 2004.
Il fait toujours bon savoir ce qui se passe chez nous aussi,
au sujet des souffrances infligées aux "plus petits".






dimanche, mai 23, 2004
 
Temple protestant

Les pèlerins lucernois, en route vers Saint Jacques de Compostelle,
m'avaient invitée à les rejoindre au Temple protestant pour un culte œcuménique. Je suis arrivée dans ce temple merveilleux
avec une heure d'avance et je me suis sentie immédiatement enveloppée
d'une tendresse envoûtante, tendresse qui s'écoulait de ces voûtes
comme un souffle d'amitié! Je me suis trouvée "hors temps".
Le bonheur abolit le temps.

Les pèlerins lucernois, les paroissiens de Saint Sulpice
sont arrivés: un mélange de cultures, de langues, de confessions dont le dénominateur commun était le désir de vivre ensemble ce culte.

"Pierre, m’aimes-tu ?"



L'évangile de Jean 21:15, raconte le dernier dialogue de Pierre avec Jésus. C'est comme un condensé d’une longue histoire : "m’aimes-tu ?".
Tel est la question finale, le critère d'admission à la Mission!
Il ne s'agit pas d'un examen de doctrines, de dogmes, de compétences.
il s'agit d'une pratique: aimer.

Pierre, un peu penaud, dit: "Oui, tu sais bien que je t'aime!"
L'examen est réussi cinq sur cinq!
"Va, proclame cette Bonne nouvelle, et ce défi à tous les hommes".

Quelles études, quelles qualifications pour annoncer l'évangile?
Quels doctorats? Quelles marques de sainteté? Quel avoir, quel pouvoir?
Rien de tout ça selon Jésus. Juste vouloir aimer! Le montrer, cet amour,
en cheminant au cœur d'un monde en quête de sens.
Manger ensemble le pain partagé gagné à la sueur du front.
Quel vigueur et quel bonheur!

Peut-on imaginer Jésus poser cette question aux "successeurs de Pierre"
et au clergé, aujourd'hui? Imaginer la réponse, l'envoi? Oui, peut-être…





samedi, mai 22, 2004
 
Festival de Cannes: la palme d'or
(22.05.04)



*Il y a bien des années, j'avais vu "Roger and me",
film réalisé par Michael Moore dont je n'avais jamais entendu parler.
Ce film flairait la réalité des ouvriers de General Motors aux USA.
Et ailleurs! Ce n'était pas que "du cinéma"!
Il avait une qualité documentaire. La vérité qu'il tentait de révéler
ne paraissait pas étrangère à qui avait vécu dans les zones industrielles
de n'importe quel pays. Moi en Afrique du Sud par exemple.

*Plus tard, éducateurs et étudiants furent atterrés par le drame
des tueries de l'école "Columbine". M. Moore en fit "Bowling for Columbine".
Encore une fois, ayant vécu dans un pays où les armes à feu de tous calibres pullulaient du temps de l'apartheid, ayant vu à fleur de peau,
comment la peur conduit à la violence jusque dans les écoles de toutes races,
ce film, me semblait-il, avait pour but d'arrêter la course vers une violence généralisée en en faisant découvrir les effets jusque dans les écoles.

*Le film "Fahrenheit 9/11" (que je n'ai pas vu)
peut faire penser à de la propagande anti-Bush
comme des critiques virulentes l'affirment ce soir un peu à la légère
dans les medias. Ce 11 novembre, j'ai eu la triste chance,
dans une salle d'attente de l'hôpital de Fribourg, de voir,
en direct nous disait-on, les tours du WTC s'envoler en miettes enflammées
et des gens affolés se jeter dans le vide pour fuir la mort par le feu.
Je me disais: "c'est du cinéma, cela ne peut être vrai!"
Et c'était pourtant vrai.
Que Michael Moore essaye de mettre ce drame en situation,
d'analyser l'avant et l'après du 9/11 est, selon moi courageux,
et périlleux, il mérite une reconnaissance, un encouragement.
D'autant plus que nul n'est prophète en son pays.



"Michael Moore dédie sa Palme d'or "aux enfants en Amérique et en Irak"



jeudi, mai 20, 2004
 


Ascension (suite)

C'est toujours encourageant de recevoir la critique d'une entrée dans le WWW.homepage . C'est comme une fenêtre qui s'ouvre sur un nouvel horizon.
Et qui force à la réflexion. Merci.

Les enfants, les adultes, voient l'ascension comme une montée.
Beaucoup me l'ont dit. Une grimpée. Une élévation vers le haut.
Le ciel justement. Une sorte d'échelle hiérarchique.
Dans la Concordance de la Bible de Jérusalem, le mot ascension n'y apparaît pas.
Le plus proche étant "ascendant" (Sir 9:2).

Yeshua, lui, est présent sur terre aujourd'hui.
Il n'a pas quitté la terre comme j'ai entendu un prêtre le dire
à la messe de ce matin.
Depuis le jour de sa "disparition" du regard de ses amis, Il est VIE,
c'est-à-dire le feu: "Je suis venu apporter le feu sur la terre
et comme je voudrais que déjà il fut allumé!"
(Lc 12:49).
Dans quel but? Pour répandre l'AMOUR concret. C'est tout. Comme Paul,
enflammé, l'écrit aux Corinthiens: "Les prophéties, les langues,
les connaissances, toutes vont disparaître. La foi, l'espérance et
l'amour demeure, mais l'amour est le plus grand"
(1 Co 13: 1-13).

L'Amour! D'abord "Aime-toi, et aime ton prochain comme toi-même" (Lc 10:27).
Et le prochain, c'est qui? Non c'est pas "n'importe qui". Yeshua invente une parabole pour dire ce qu'il entend dire: "Le bon Samaritain" (Lc 10:29-37).

Il précise le critère d'admission au paradis pour nous tous:
"Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite:
Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume
qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif,
et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité;
j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi…"
(Matt 25: 34-37)

Ah! Oui! Quand ai-je fait, avons-nous fait tout ça? C'est simple, dit Yeshua:
"Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger;
ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli;
ou nu, et t'avons-nous vêtu?
Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois
que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères,
c'est à moi que vous les avez faites"
(Matt 25: 38-40).

Voilà la "quadrature du cercle".
Le jour où Yeshua "disparaît" en tant qu'Araméen, (ascension au ciel) il nous rappelle qu'il vit, souffre, espère, meurt et revit dans la vie des "plus petits de ses frères". Normalement, ces petits-là, donc Yeshua en personne, sont à croupion au bas de toute échelle hiérarchique, sur notre terre.





mercredi, mai 19, 2004
 
Ascension 2004



Dans l'antiquité, nombreux sont les récits d'ascension de héros.
Chez les Grecs: l'enlèvement d'Héraclès, héros solaire;
chez les Romains: Romulus, fondateur de leur cité.

Bien avant, Elie avait été enlevé. "Près du Jourdain … il monta au ciel
dans un ouragan, dans un char de feu emporté par des chevaux de feu!".
2 R 2, 11

Les amis de notre Yeshua ne l'ont pas vu comme ça.
L'énergie qui les enflamma trois jours après son exécution révélait
sa force plus vivante que jamais. En eux! Une sortie du tombeau.
La résurrection! Durant 40 jours (que fois 40 jours et 40 ans dans la Bible!)
ces gens simples, avaient vu ce que Yeshua avait fait pour rendre
le monde meilleur; ils brûlaient de faire comme Lui,
de continuer sa Mission comme Il les en avait prié.
Il leur fallait exaucer la prière de Jésus!

Avec le passage du temps, ils ont réalisé l'urgence de se mettre au travail,
SEULS, avec l'énergie qui les habitait.
Comme aujourd'hui. Cesser de regarder dans les nuages...
voyez le ras des pâquerettes!

Ils se sont souvenus, comme Saint Augustin le dit plus tard:

"Lui a déjà été élevé au dessus des cieux; cependant il souffre
sur la terre toutes les peines que nous ressentons, nous ses membres.
Il a rendu témoignage à cette vérité lorsqu’il a crié du haut du ciel :
Saul, Saul, pourquoi me persécuter? Et il avait dit aussi: J’avais faim,
et vous m’avez donné à manger. Pourquoi ne travaillons-nous pas,
nous aussi sur la terre… "
De saint Augustin, sermon pour l’Ascension, 98, 1-2 (PLS 2, 494-495)




C'est comme ça que je comprends l'ascension de Yeshua, notre anti-héros!
L'instant où nous réalisons, individuellement ou collectivement,
que nous voulons faire comme lui, avec les moyens que nous avons,
fussent ils infimes!



lundi, mai 17, 2004
 
La Coupe du monde de foot 2010, suite



C'est une joie et une satisfaction que de recevoir des réactions
à une entrée dans le blog homepage. Les réactions reçues
m'incitent à y donner une "petite suite".

Pourquoi l'exaltation, la jubilation de ce peuple sud africain
à l'annonce que leur pays sera l'organisateur de la Coupe du monde 2010?
Notre cher Mandela verse des larmes à Zurich,
et je suis sûre que Frederick de Klerk est tout ému! C'est beau.
Comme tous les sud africains! On en a fait du chemin!



Je voudrais faire un tout petit peu d'histoire: dans les années cinquante,
j'enseignais à l'école secondaire d'une Mission dans un township,
non loin de Prétoria. C'était vibrant, dure, beau.
Nous savions que l'avenir serait bien différent du présent!
Entre temps il fallait vivre et lutter. Jouer aussi.

Les heures de classe finies, les élèves jouaient au Foot.
Ils shootaient cette balle artisanale, pieds nus dans les rues, les squares,
dans des champs d'herbe drue: "champ de foot".
On avait indiqué les "buts" à l'aide de quatre bâtons aux deux bouts du champ.

Des heures de Foot entre équipes formées spontanément: soit deux "gangs",
soit deux groupes d'écoles voisines, une catholique, l'autre protestante.
Et si l'œcuménisme existait durant le match, aussitôt fini,
le vaincu s'attaquait au vainqueur pour lui infliger un bonne "raclée".
Histoire de rétablir une sorte d'égalité!

Le football était et est encore le sport du petit peuple en Afrique du Sud.
Le jeu des pauvres, un sport qui ne demandait, à l'époque,
aucune logistique, aucune formation, c'était un jeu, tout simplement.
Dès qu'un gosse se tenait sur ses jambes, il courait après une balle,
et ça continuait jusqu'à ce que les jambes des vieux flageolent.
Plus tard les sud africains se sont mis au niveau des normes internationales
sans aucun problème! Comme ils ont le jogging dans les jambes
ils ont le foot dans leurs pieds.
C'était et c'est encore, pour la majorité, le sport des rues,
des zones rurales. Le Foot!

Le golfe, les courses de voiture sur le circuit de Kyalamy,
les courses de chevaux, le hockey, le cricket, le rugby, le tennis,
la natation et j'en passe, sont autant d'amusements sportifs pour riches.
Les pauvres en sont été, et en sont encore, exclus.



Lorsque j'ai vu Mandela pleurer d'émotion, serrant contre son cœur
l'emblème de la Coupe, je savais d'où venaient ses larmes:
simplement du fait que le sport du petit peuple arc-en-ciel, son peuple,
sa nation, étaient reconnus et valorisés, honorés au niveau mondial.
J'ai versé une larme de fierté.



dimanche, mai 16, 2004
 
Le Léman et le deuil

Après ce dernier souffle et ce corps refroidi, raide, beau
il faut apprendre…
vivre avec l'invisible présence
qui vient, qui va, revient, repart pour revenir
comme les vagues du Léman lumineux, cet après-midi:
tour à tour encre de Chine, lame d'acier sous le soleil
virant au bleu profond du ciel de l'au-delà… tout soudain!



Faire le deuil, s'habituer à l'invisible présence
pas comme une illusion, un rêve,
mais comme une réalité inaccessible en ce bas monde
et vivre avec ce compagnon
ou cet ange gardien… selon le besoin… ou le désir

C'est ce que m'ont dit les vagues du Léman
tour à tour couleur d'acier, encre de Chine, bleu très marin!
si profond qu'on s'y noie… en douceur et consolation
car la vie continue.
Elle se nourrit de beauté, d'épis dorés

grâce à l'eau vive
l'eau du Léman aussi!






 
Quand on est fier d'être sud africaine:

la Coupe du monde de Foot 2010
ce sera en Afrique du Sud! Cheers!



Je copie parce que cela en vaut la peine:

A travers tout le pays, une clameur d'allégresse assourdissante
s'est emparée des habitants réunis devant des écrans géants
où était retransmise en direct l'annonce du pays organisateur.
Des bouchons de champagne ont sauté dans de nombreux stades de football,
places publiques et autres centres culturels où s'étaient rassemblées
communautés noire et blanche pour fêter l'événement dans un même élan.
«On ne peut pas empêcher un bon pays de réussir»,
s'est exclamé, enthousiaste, Chez Milani, secrétaire général de la Confédération
des syndicats d'Afrique du Sud. (AP du Nouvel Obs)

Quand on est saturé des douleurs de ceux qu'on aime
et de ceux qu'on aime moins
quand on est saturé des douleurs de la planète…
à en perdre l'envie d'écrire
et que, soudain, on sent l'explosion de joie de ce
peuple arc-en-ciel qui est le nôtre, le mien, alors
la vie revient et l'on se met à jubiler: vive le Foot!
Vive l'Afsud! et Vive Madiba et ceux qu'il porte en son cœur!



Pour sûre Yeshua fait du Foot avec ses fans en Afsud aujourd'hui!