KATUTURA


samedi, juillet 26, 2003
 
17, 18, 19, 20 juillet

Heureux anniversaire, cher Madiba




Mon message : « Comment ne pas aimer Madiba, né pour libérer
les gens de son pays, et de bien d’autres pays sur notre petite planète,
les libérer et les guérir de tout ce qui les divise et les tient prisonniers
chacun dans sa petite prison à soi ! Prisons : sa race, sa nationalité, sa classe…

Tu as payé le prix fort, Madiba : 27 années d’incarcération…
une mort quotidienne et tu en sort sans la moindre aigreur !

Merci de ton esprit de pardon, de compassion, d’amitié…
Quatre-vingt-cinq années sur le long chemin vers la Liberté…

A Johannesburg aujourd’hui, les grands de ce monde te fêtent et c’est bien,
et les petits de ce monde t’aiment car ils se sentent aimés, c’est encore mieux…
Un pont est construit qui portera ton nom, cher Madiba, toi qui fus
et toi qui es : un « pontifex »



nous avançons avec toi, chemin faisant, nous construisons des ponts
une multitude de ponts qui videront les prisons, les rendront inutiles…
Je t’aime Madiba, nous t’aimons vraiment et l’amour nous rend fort… »
















mardi, juillet 15, 2003
 
Vacances

Durant quelques semaines, beaucoup de personnes se reposent :
on dit que c’est les vacances…

pour moi et bien des autres, je sais, c’est se retirer quelque peu, et réfléchir
sur la vie, le sens de la vie, sous le regard aimant et aimé de Yeschua !



revenir, recommencer : le regard purifié, les émotions purifiées
le cœur enflammé, continuer le face à face avec le quotidien
proche et lointain

j’emporte en mon cœur ceux et celles qui, jamais, n’ont connu ni le mot
ni la réalité de « vacances »… et vivent, comme brûle la plus petite bougie,
la vie de tous les jours, jusqu’au bout…







lundi, juillet 14, 2003
 
Drame à Lausanne en date du 8 juillet 2003

Tuerie : pourquoi ?

Selon le quotidien 24 Heures :
« Un conducteur fou qui s’élance sur un trottoir de Saint-François, des piétons fauchés,
certains précipités dans le vide avec la voiture qui s’écrase sur la rue Centrale.
Douze mètres au-dessous. C’est le drame, le plus terrible depuis vingt et un ans,
qui s’est déroulé hier à midi, en plein centre ville de Lausanne.
Sous les yeux d’une foule saisie d’horreur. »



Pourquoi tant d’agressivité ? au point de mépriser la vie des plus petits
qui se trouvent sur ton chemin ?
On va pleurer, enterrer les cadavres, soigner les blessés, juger les coupables
on va prier pour les uns et pour les autres peut-être…
jusqu’à la prochaine fois… et ces prochaines fois se rapprochent de plus en plus…
Les autorités politiques, ecclésiastiques : ose-t-on espérer qu’elles nous rassemblent
afin que nous nous demandions, avec elles : mais pourquoi ? et qu’on se mettre sur
le chemin de la conversion …avec elles : là, chemin faisant, face à face…
sur les trottoirs, dans les transports publiques, dans les cafés… Jésus nous fait signe…














vendredi, juillet 04, 2003
 
Le 3 juillet 2003

Jésus fort, tendre, passionné
il annonce la Bonne Nouvelle : on est pas né pour souffrir
mais pour être aimé et aimer… les autorités ne lui pardonnent pas
« le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ! »… elles l’exécutent
et lui, l’Amoureux de tous les temps et de tout l’univers, « meurt pour ne
pas mourir » (GS) : sa force, sa tendresse, sa passion nous poussent
sur les chemins de tous les dangers, de toutes les aventures…
car aujourd’hui comme hier, annoncer la liberté d’être aimé
et d’aimer, est une menace pour les systèmes qui se nourrissent d’esclaves…



Pour Jésus c’est l’exécution radicale…
pour d’autres, pour nous, les exécutions sont partielles, elles se nomment :
être mis à l’écart au rancard, être viré, encapsulé, marginalisé, neutralisé,
remplacé « démocratiquement » en invoquant l’Esprit saint …
après un exercice soutenu de lobbying !



une personne chère vient de s’envoler pour d’autres horizons… « en secouant
la poussière qu’elle a ramassée sous ses pieds » (Mc 6 :11 ; Mt 10 :14 ; Lc 9 :5).

« Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1 :11)
et Jésus connaissait la méthode des systèmes, il avertit ses amis :
« le disciple n’est pas au-dessus du maître » (Mt 10 :24 et les autres aussi)

Donc la vie continue, l’annonce de la Bonne Nouvelle aussi…
jusqu’au bout…